Thanks to the members of the French translation group who have just translated that session.
Merci aux membres de l'équipe française pour cette traduction.
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Date de la Séance : 14 octobre 2017
Laura, Andromeda, et Artemis à la planchette
Pierre, Joe, Chu, Ark, Mikey, Scottie, Niall, Opal the Majesticat, Noko the Wonderdog, Princess Leia
Q : (L) Nous sommes le 14 octobre 2017. [Revue de ceux présents] Bref, on est là.
R : Bonsoir les enfants ! Zillineaea de la famille Cassiopée.
Q : (L) D’accord. Nous n’avons pas vraiment de question.
(Ark) On a ces événements étranges... Il y a eu un certain nombre d’événements récemment, ces 10 derniers jours environ, qui étaient plutôt inhabituels. Parfois, pour moi, ils étaient mystérieux, comme ces choses qui disparaissent… Comme dans une réalité différente ou quelque chose dans ce genre. Et ensuite on a eu notre chatte qui est montée en quelque sorte dans l’arbre et on ne l’a pas vu pendant toute une journée. Bien, finalement elle a été retrouvée dans l’arbre. Il y a eu des grondements, des explosions ; des bris de lignes électriques en creusant ; Cherie blessée ; le paon malade. Donc, rien de vraiment horrible n’est arrivé. Alors, la question est : y a-t-il quelque signification que l’on devrait connaître pour cette série d’événements ?
R : Des énergies chaotiques générales de transition affectent l’environnement de nombreuses manières. Les créatures souffrent souvent ainsi. Vous vous débrouillez bien grâce à votre attention et vigilance.
Q : (L) Vous avez dit le mot, « transition »... De quel genre de transition parle-t-on ici ?
R : Mouvement planétaire à travers l’espace-temps de la zone de frontière de réalité.
Q : (Joe) On traverse une zone de turbulence en se déplaçant dans l’espace.
(Artemis) C’est comme quand on accouche et que la tête sort ?
(L) Je ne comprends pas ça...
(Artemis) Est-ce quelque chose comme ça ?
R : Pas exactement. Plus comme une dissolution suivie d’une reconstitution.
Q : (L) Donc c’est comme quelque chose qui se dissout. Une fois que tout est dissout dans la solution, et que tout est mélangé chaotiquement, alors la solution va s’évaporer et les substances dissoutes vont se condenser ? Est-ce plus proche ?
R : Plus proche.
Q : (L) Donc, on est dans une période où les énergies autour de nous dissolvent tout simplement les choses, c’est ça ?
R : Proche. Si sujet à cela. D’autres choses sont solides et font simplement l’expérience externe du chaos environnant.
Q : (L) Alors peut être que c’est en rapport avec les gens qui se désintègrent. Ça revient en quelque sorte à : est-ce qu’on va sous l’Onde, ou est-ce qu’on la surfe ?
R : Oui.
Q : (L) Ceux qui vont sous l’Onde se dissolvent. Ceux qui chevauchent ou surfent l’Onde... Et cela affecte nos bestioles et les choses autour de nous, mais du fait de leur interaction avec nous, on peut les tirer avec nous sur la crête de l’Onde. C’est ça ?
R : Oui
Q : (Artemis) Mais c’était intéressant que ce soit Cherie et Opal qui ont été les plus affectés.
(L) Mes bestioles à moi.
(Andromeda) Cherie, Opal, mais ensuite Penelope aussi. Et M. Peacock. Et le moineau.
(L) M. Peacock est ma bestiole. Comment se fait-il que mes bestioles — mon chien, mon chat, mon paon — soient touchées ?
R : Effet de lentille.
Q : (Artemis) Qu’est-ce que ça veut dire ?
R : Les « agents » essaient de focaliser les énergies de l’environnement sur vous.
Q : (Pierre) Donc ce qui se passe c’est que les changements sont en relation avec ces énergies environnementales chaotiques. Et des agents essaient de rediriger ces énergies chaotiques perturbantes sur toi. L’effet de lentille ne veut pas seulement dire que cela t’affectera, mais que cela affectera toute créature — humaine ou non-humaine — qui est près de toi.
(Andromeda) Ou peut-être qu’ils reçoivent les effets, le plus gros des effets.
R : Oui
Q : (Artemis) Cela expliquerait pourquoi Castelsarrasin devient plus fou. Les gens conduisent comme de vrais fous ces derniers temps. Ils sont très agressifs.
(L) Alors même la région ressent cela ?
R : Oui
Q : (L) C’est pour cela que je ne vais nulle part. Je reste à la maison !
(Ark) Suis-je l’une de ces créatures ?
R : Non !
Q : (L) Bien, puis-je poser une autre série de questions avant que tu ne prennes les commandes, Joe ?
(Joe) Je ne vais pas prendre les commandes. J’ai seulement deux ou trois questions. Mais vas-y.
(L) Récemment, j’ai lu une partie du travail de R.G. Collingwood, -The Idea of History — [NdT : L’idée de l’Histoire], qui est en quelque sorte la philosophie de l’Histoire et de la pensée. Et ensuite sa philosophie principale appelée — Speculum Mentis —. C’est plus que de la pure philosophie. Ça m’a frappé qu’il ait présenté une interprétation de la réalité bien plus intéressante, de style monde matériel vs monde de la pensée, information vs matière, d’une manière presque similaire à ce que Gurdjieff a fait à la différence que la sienne {celle de Collingwood} était meilleure et plus cohérente.
Après avoir lu ce livre, j’ai lu cet examen herméneutique du travail de Gurdjieff, qui était plutôt perturbant dans un certain sens. D’un côté, je pouvais quelque peu comprendre Gurdjieff, mais d’un autre côté le livre était très perturbant — spécialement puisque je venais juste de lire à peu près la moitié d’un autre livre qui était en quelque sorte écrit pour mettre Gurdjieff en pièces. Je n’ai pas fini celui-là parce que j’étais irritée par les efforts de ce gars pour avilir Gurdjieff, du moins c’est ce qui m’a semblé. Alors j’ai arrêté de le lire.
Néanmoins, les faits que ce livre (que je n’ai pas lu entièrement) rapportait au sujet de toutes les controverses sur la vie de Gurdjieff, le fait que plusieurs personnes étaient allées enquêter sur un grand nombre de ses déclarations et ainsi de suite, et fondamentalement, rien de ce qu’il a écrit - par exemple dans Rencontre Avec Des Hommes Remarquables, ou les choses qu’il a racontées aux gens sur son passé - ne pouvaient probablement pas être vraies ; ou si c’était vrai, ce n’était qu’une graine de vérité çà et là ; le résultat final étant en gros que, sa vie entière était un mensonge !
J’ai trouvé ça extrêmement pénible parce qu’il m’a semblé que quelque chose basé sur tant de mensonges, même si des gens essaient de l’excuser en disant qu’il essayait de faire de bonnes choses et qu’il avait un but spécifique et qu’il manipulait les gens ou quoi que ce soit pour leur bien, le fait est qu’il a dit TELLEMENT DE MENSONGES même à ces confidents les plus proches. Alors comment quelque chose basée sur tant de mensonges peut servir de fondation pour d’autres gens pour construire un Travail ? C’est une partie de ma question.
Et l’autre partie est que non seulement sa vie était un mensonge, ses actions, et sa supposée quête étaient un mensonge dans les termes où il l’a décrite, mais il s’est avéré que beaucoup de ce qu’il a présenté comme son enseignement était surtout sorti de sa tête, bien qu’il affirmait que c’était une ancienne tradition. Je veux dire, par exemple, l’Ennéagramme et le système d’hydrogènes et ainsi de suite. Ce qui m’a frappé après avoir lu Collingwood était que Gurdjieff fut pris dans ce piège sur lequel Collingwood écrit : le piège de la pensée scientifique qui prévalait à ce moment particulier de l’histoire.
Ce n’est pas que la pensée scientifique était fausse ou que la science ne fonctionnait pas, mais c’est que Gurdjieff ne la comprenait pas complètement et il s’est empêtré dedans et a essayé de faire un système soi-disant « scientifique ». Il avait son Ennéagramme scientifique, et sa table scientifique d’hydrogènes, et ces soi-disant exercices scientifiques pour le développement personnel, tout en prétendant que cela venait d’un ancien système qu’il ramenait de ses aventures. Et c’était simplement Gurdjieff qui expérimentait sur les gens en se basant sur une vision du monde ou du cosmos très déformée.
Cela explique, dans un sens, pourquoi son... Comment puis-je le dire ? Cela explique pourquoi ses groupes sont si stériles. Ils sont stériles. On ne les voit pas parler de quoi que ce soit qui fasse une différence même dans leurs propres vies. Ils s’asseyent et ont ces rencontres et sont silencieux et s’observent soi-disant eux-mêmes ; ils travaillent des mouvements et ainsi de suite. Ils n’accomplissent rien si l’on se fit à William Patrick Patterson. Et ils ne font rien pour la société. Quelqu’un qui atteint quelque sorte d’illumination ou de développement — s’il ne partage pas ou ne fait pas quelque chose envers les personnes qui l’entourent ou l’humanité ou l’univers, juste être un bon ouvrier pour l’univers de quelque manière qu’il lui est possible d’être — quel est l’intérêt ? C’est un système stérile !
Alors, ayant dit tout cela, un jour vous avez dit que le système d’Ennéagramme de Gurdjieff était correct à quelque chose comme 50 %. Quelqu’un s’en souvient-il ?
(Andromeda) Je ne m’en rappelle pas précisément, mais je sais de quoi tu parles.
(L) Alors, je voudrais savoir dans quel sens cet Ennéagramme est un outil utile ?
R : Même les mensonges contiennent un peu de vérité. Gurdjieff a utilisé son imagination et ses médiums pour construire son système. Dans un projet de ce genre, ce n’est pas inhabituel d’avoir quelque vérité. Sinon ça n’aurait aucun sens ! Le système d’Ennéagramme est assez exact pour les systèmes de 3e densité sans contribution de la conscience.
Q : (Joe) Pas de contribution de conscience de la part des gens, ou... Une simple lecture à froid de quelqu’un.
(L) Donc l’Ennéagramme est en quelque sorte la manière de fonctionner du système mécanique.
(Joe) Pas de contribution de la part de la personne, et pas de contribution de la part des gens qui pourraient connaître la personne...
(L) Je pense qu’ils disent que l’Ennéagramme est un système de 3e densité.
(Joe) D’accord.
(Pierre) En fin de compte l’Ennéagramme tel que le définissent les C’s, est similaire à toute la cosmogonie que Gurdjieff a développée, cette cosmogonie mécanique. J’y vois deux défauts majeurs. Premièrement, tout est réduit à la mécanique. Il n’y a plus d’âme, de conscience, ou d’esprit. De plus il y a une violation du libre arbitre dans cette façon d’essayer de répandre cette connaissance. Ne pas hypnotiser les gens sans leur consentement éclairé est de première importance, et il ne respectait pas le libre arbitre de ses adeptes.
(L) Donc, Gurdjieff avait cette idée que la vie humaine existe pour nourrir le cosmos, que le système vivant existe pour nourrir Son « Universalité » ou quoi que ce soit... le grand cycle ou système cosmique. Est-ce le cas ?
R : Non !
Q : (L) Et je suppose puisque vous nous avez déjà dit que l’univers existe parce que c’est une école et que le libre arbitre est la loi la plus importante, et que l’apprentissage et la croissance est l’objectif (on ne va pas se laisser distraire en reposant ces questions) ; mais pourquoi Gurdjieff dirait-il quelque chose comme ça ?
R : Il observa la vie et ce fut l’interprétation matérialiste qu’il fit de ce qu’il perçut. Cependant, comme nous l’avons expliqué, de telles affaires reflètent la nature du SDS de 4D et son besoin de survivre en dépit de sa propre nature amoindrie. Cela agit comme un catalyseur de croissance au 3e niveau.
Q : (L) Donc vous suggérez que Gurdjieff a observé comment la vie était et la folie et les manipulations et comment les gens entrent en guerre et s’entre-tuent et se blessent les uns les autres et la douleur et la souffrance et la misère, et qu’il pensait que tout était conçu comme système d’alimentation pour le Grand Soleil Absolu, alors que ce qu’il percevait n’était que les manipulations de notre réalité par les SDS de 4D qui finalement permettent notre croissance. Est-ce cela que vous dites en quelque sorte ?
R : Oui
Q : (Joe) Donc il voyait la vie objectivement, mais il ne la voyait simplement pas dans le contexte d’un médium pour la croissance (ou contre d’autres densités).
(Andromeda) Bien.
(Pierre) Et il ne l’a pas attribué aux bons auteurs parce qu’en fait dans le livre de Tamdgidi, au début, il parle du Grand Absolu et de la création, du Big Bang. Et il a mentionné qu’avant le Big Bang, le Grand Absolu, prit conscience de — presque mot pour mot ce que les C’s viennent de dire — sa nature amoindrie du fait de cette sorte d’entropie. Et pour contrecarrer ces forces...
(L) Et donc en gros ce qu’il décrivait comme le Grand Soleil Absolu n’était vraiment que la nature des SDS de 4D dans son interaction avec la Terre et l’humanité.
(Pierre) Ouais.
(L) La nature amoindrie.
(Pierre) C’est presque mot pour mot les termes de Gurdjieff.
(Joe) Et la voie qu’il a vue… sa solution… il ne l’a pas vue comme une opportunité pour la croissance ou pour l’apprentissage. Il n’avait pas vraiment de moyen d’en sortir, n’est-ce pas ; il ne présente pas une alternative définitive ou un moyen de percevoir la réalité ?
(L) Sa solution est la cristallisation de l’être humain.
(Joe) Bien.
(L) Et devenir un compagnon du Grand Soleil Absolu, c’est ça ?
(Joe) Du moins ne pas être sujet aux prédations de l’univers dévorant... on ne peut pas y échapper. Mais où cela vous mène-t-il ? Quelle fonction avons-nous alors ? En faisons-nous partie alors ? Cela nous met juste plus haut dans l’ordre hiérarchique ou quelque chose comme ça ?
(L) Ouais. Et ensuite il y a aussi...
(Joe) Gurdjieff n’a-t-il pas décrit la raison du travail sur soi ?
(L) Bien, sa façon de travailler sur soi n’est pas dynamique. Elle est très statique et mécanique. Cela marche probablement pour... Et comme je l’ai dit, les groupes de Gurdjieff sont stériles !
(Joe) Bien.
(L) Je veux dire, O__ a circulé et est entré en contact avec différents groupes autour du monde, et les a interrogés. Aucun d’entre eux ne semblait être ne serait-ce qu’un peu conscient des réalités hyper-dimensionnelles. Aucun d’entre eux ne semblait avoir LA MOINDRE conscience sociale ou le sentiment du don ou du partage avec les autres, de la responsabilité envers l’univers, pas du tout ! C’est comme si travailler dans un groupe de Gurdjieff détruisait ça. C’est conçu pour détruire ça.
(Joe) Et ça fait partie de l’enseignement de Gurdjieff.
(L) Non, pas du tout ! C’est l’effet que cela a...
(Pierre) Le peu de compassion et de conscience que les gens pouvaient avoir est détruit quand ce paradigme purement matérialiste leur est imposé, cette idée que l’Univers va les manger en fin de compte. Et ensuite ce don ou ce partage avec les autres et la responsabilité envers l’univers n’existe plus. N’a plus d’importance.
(Mikey) Quelle portion des enseignements de Gurdjieff provenait de médiums plutôt que de la tradition ?
R : 83 pour cent
Q : (Andromeda) C’est beaucoup.
(Joe) 83 pour cent provenaient de médiums sur lesquels il n’avait aucun contrôle.
(Chu) Mais puisqu’il pensait que tout était matériel, comment pouvait-il croire aux médiums ?
(L) Parce que supposément, on peut aller dans la tête d’un médium et ils pourraient être capables de percevoir l’univers matériel.
(Joe) Puiser dans des vérités profondes.
(L) Qu’il utilisait des médiums ne veut pas dire qu’il pensait contacter des domaines vraiment spirituels. Supposément, il ne faisait que puiser dans l’esprit subconscient dont il croyait qu’il savait tout.
(Joe) Je veux dire, son enseignement tout entier parle de la nature mécanique de l’homme, et comment y échapper, n’est-ce pas ? Comment se maîtriser soi-même, vous savez...
(L) D’une manière mécanique.
(Joe) Mais dans quel but ? Simplement pour ne pas être une victime des vicissitudes de la vie et de notre propre nature, en gros. Mais c’est tout, n’est-ce pas ? On surmonte simplement ça, et ensuite...
(L) Ouais, bien, il parle de cristalliser une âme.
(Joe) Bien.
(L) {S’adressant aux Cs} Vous avez déjà dit que toutes les âmes existent depuis le début, et que les âmes ne sont pas créées alors qu’on avance dans le temps. On a posé des questions sur ça il y a quelque temps quand on posait des questions sur les Messages de Michael et compagnie. Et vous avez parlé de cas où de grands groupes d’âmes tels que des portails organiques ou quoi que ce soit — des groupes d’âmes, des âmes d’animaux, etc. Donc en gros, on a déjà une sorte de système que vous nous avez donné qui est très différent de ce que Gurdjieff proposait, qui était que les gens devaient DÉVELOPPER une âme. C’était comme quelque chose que si l’on ne l’a pas, quand on meurt, on meurt. Et si l’on était seulement partiellement cristallisé, bien alors pendant un certain nombre de jours après notre mort, qu’on serait comme flottant dans quelque zone atmosphérique puis même cette partie de nous mourait. C’est ce que j’ai cru comprendre en lisant ce livre. Et je pense que ça venait partiellement de traditions anciennes, en fait.
(Joe) C’est ce que les Cs ont dit à propos d’une sorte de « Piscine ».
(L) Bien, aller dans une piscine c’est une chose — il y a encore une âme impliquée même si c’est un fragment d’une âme plus grande — mais ici Gurdjieff a eu l’idée qu’il n’y a pas d’âme tel que nous le concevons ; une âme devait être « développée » ou cristallisée dans une vie donnée et même alors, elle était matérielle.
(Mikey) Quelles parties des enseignements de Gurdjieff sont encore le plus utiles à lire ?
R : La psychologie, jusqu’à un certain point.
Q : (Joe) Peut-être qu’on devrait être indulgent avec Gurdjieff, vous savez ? Parce que la manière dont il décrit la nature mécanique de l’homme est une bonne base sur laquelle construire quelque chose comme ce que toi et les C's ont fait. Ce qu’ils ont ajouté à ça est certainement très compatible. Il l’a très bien étoffé, et ça correspond avec de nombreuses choses que les C's ont dites. C’est la première partie, et Gurdjieff ne pouvait pas aller plus loin. Je suppose que l’on ne peut pas s’attendre à ce que quelqu’un comprenne absolument tout, n’est-ce pas ?
(L) Bien.
(Chu) Qu’est-ce que Gurdjieff essayait d’accomplir ?
R : Son propre salut et la vie éternelle.
Q : (Joe) Et a-t-il réussi ?
R : Pas selon ses termes. En fait il a été plutôt surpris !
Q : (Pierre) Est-ce que la surprise était qu’après être mort, il...
(Joe) Qu’il s’était beaucoup trompé, ouais.
R : Oui
Q : (Ark) Pour moi c’était un personnage tragique parce qu’il était intelligent. Il observait les choses. Il était tellement au-dessus de ces gens, il N’était AIDÉ par personne parce que...
(L) Personne ne l’égalait.
(Ark) Oui. Mais d’un autre côté, il ne cherchait pas d’aide selon moi... Il pensait qu’il était au-dessus de tout le monde.
(L) Il ÉTAIT au-dessus de tout le monde, mais parce qu’il savait qu’il l’était, il s’est privé de toute aide qu’il aurait pu avoir. Un réseau d’autres personnes qui donnent une rétroaction est inestimable. C’est une chose que les Cs nous ont enseignée.
(Joe) Je me demande... Sa propre fixation sur le matérialisme et voyant l’univers matériel comme l’alpha et l’oméga… Je veux dire, ça reflète en quelque sorte son approche de la vie. Tu as parlé des Idiots à Paris et la façon dont il mangeait et comment il abusait de la nourriture et de l’alcool et fondamentalement ses mauvaises habitudes de vie l’ont probablement amené à une mort précoce. La description des festins dont il était accoutumé était extrême, juste manger et manger et manger...
(L) Et c’était en contradiction avec tout son discours : que vous devez connaître votre machine pour en prendre soin convenablement afin de préserver votre vie suffisamment longtemps de façon à avoir suffisamment de temps pour comprendre les choses et pour travailler sur vous-même.
(Joe) Mais comment n’a-t-il pas vu les effets négatifs sur sa santé du fait de sa manière de manger ?
(Pierre) Dans son esprit, il était au-dessus de ça. (Il pensait qu’il était cristallisé et pouvait faire tout ce qu’il voulait.)
(L) Je pense qu’il pensait qu’il... Bien, c’était un peu comme Edgar Cayce. Lui aussi est mort assez jeune, et il faisait toutes ces lectures de santé pour tous ces gens, mais il ne se les appliquait pas à lui-même.
(Artemis) Alors, Gurdjieff était-il déprimé ?
(L) Je ne pense pas qu’il était déprimé.
(Artemis) Ou malheureux ?
(L) Non, mais il mangeait du sucre comme si c’était la seule chose qui existait.
(Pierre) Et buvait de l’alcool.
(L) Du Vin, de l’Armagnac !
(Pierre) Conduisait comme un fou.
(L) Restait éveillé tard, ne dormait jamais... Oh, voilà autre chose ! Il pensait que dormir était une complète perte de temps, et l’on sait que c’est quand nous dormons que notre âme se recharge. Il pensait que les rêves étaient un signe que quelque chose n’allait pas, et nous savons que les rêves sont importants. Oui, les rêves peuvent être utilisés pour programmer négativement comme par le biais de SDS de 4D ou quelque chose comme ça, mais l’on sait aussi que ce sont de gros indices et signaux. Ils peuvent être prophétiques, ils peuvent être très révélateurs. Les analyses jungiennes démontrent la valeur des rêves.
(Niall) Les rêves peuvent nous signaler que quelque chose ne va pas, et ça ne veut pas dire qu’ils sont mauvais en eux-mêmes.
(L) Ouais, ces magnifiques explorations jungiennes. C’est quand on entre en contact avec la partie la plus importante de notre âme ou de notre âme groupe. Donc Gurdjieff faisait des confusions avec BEAUCOUP de choses parce que...
(Joe) Il a très bien défini le problème humain, mais il n’avait pas le bon contexte dans lequel le mettre. Un contexte spirituel.
(L) Bien, regardons les choses en face : nous non plus. Quand on a commencé à parler avec les Cs, le genre de choses stupides, ignorantes, New Age, à la Madame Blavatsky que je posais...
(Artemis) Elles étaient mignonnes.
(L) Elles m’embarrassent maintenant, j’étais si stupide !
(Artemis) Oh, ne te juge pas si sévèrement. Je pose des questions stupides tout le temps.
(Pierre) Vous savez, si l’on met ça dans le contexte des années 30... Gurdjieff, tout seul, faisant ce qu’il a fait, écrire ces idées qu’il avait, par lui-même... Dans ce contexte, c’est une prouesse incroyable. Ce gars est un génie.
(Joe) Ouais.
(Pierre) Mais peut-être qu’il est tombé dans le piège principal qui pend au nez des génies : l’égo.
(Niall) En même temps, Collingwood était son contemporain, et s’il avait rencontré Collingwood, il aurait pu être mieux informé...
(Chu) Mais notez que les Cs ont dit qu’il essayait d’atteindre son propre salut et la vie éternelle. Avec l’histoire de l’hypnose des autres et d’autre chose, il ne semble y avoir aucun motif altruiste. Son propre salut à quel prix pour les autres ?
(L) Il a été clair sur le fait qu’il expérimentait, mais que les gens sur lesquels il expérimentait en profiteraient par un effet secondaire de ses objectifs. Et il a dit ça clairement dans son livre L’Annonciateur Du Bien Qui Viendra.
(Pierre) Et tu as raison, mais quand on adopte un paradigme matérialiste, chaque individu n’est qu’un morceau de viande. Il n’y a rien qui nous relie. Il n’y a pas d’âme, il n’y a pas d’esprit, il n’y a pas de communauté.
(Joe) Mais peut-être qu’il était la victime de sa propre analyse de la nature mécanique de l’être humain. Il a vu clairement que les gens n’étaient que des machines. Alors il s’est simplement dit, bien, ces gens sont perdus, alors au moins si je fais quelque chose avec eux, ils pourraient en profiter. Mais il n’a pas complètement compris la raison de l’existence de 3D pour l’apprentissage des leçons. Il n’avait pas une cosmologie rationnelle, en gros.
(Pierre) Il a jeté le bébé avec l’eau du bain.
(Andromeda) Il me semble qu’il n’avait pas de coeur parce qu’il était quelque peu seul.
(L) Ouais, bien sûr il a eu des expériences en tant qu’enfant qui l’ont probablement effrayées. C’est ce que suggère Tamdgidi.
R : L’Ennéagramme est utile pour comprendre la machine.
Q : (L) Donc ça aide à comprendre les programmes mécaniques. C’EST très utile pour ça. Et qu’en est-il de ces tables d’hydrogènes ?
R : Il avait mis le doigt sur quelque chose, bien qu’encore une fois matérialisé. Mais vous pourriez être plus dans le vrai en interprétant la « nourriture » comme un stimulus pour le système nerveux, avec en conséquence sa libération de neurotransmetteurs et d’hormones. C’était en fait une description assez intelligente de la même chose !
Q : (L) Je pense que ce qu’ils disent c’est que Gurdjieff essayait d’expliquer comment les événements extérieurs et les stimuli et impressions et ainsi de suite et les interactions physiques, sexuelles, nutritionnelles ou autres entrent en scène et interagissent avec le corps, l’amenant à produire des neurotransmetteurs et des hormones qui à leur tour changent l’état du corps. Cela peut être à différents niveaux. Cela peut être physique, cela peut être émotionnel, cela peut être mental, et cela peut changer l’état émotionnel ou mental, si bien que ses hydrogènes ou soi-disant « nourritures » c’était en gros simplement sa tentative à lui de décrire l’interaction dynamique du système physique avec son environnement.
(Joe) Et avec l’environnement non-physique.
(L) Oui. Très souvent ce qui affecte la personne est non-matériel. Il y a les pensées, les idées et les choses spirituelles ou non-matérielles, mais elles produisent des effets bien définis dans le corps.
(Andromeda) Physique ou émotionnel.
(L) Bien, l’émotionnel est en grande partie physique ; ce sont les hormones et les neurotransmetteurs.
(Ark) Je ne pense pas qu’il a pu inventer cela tout seul. Je pense qu’il a appris quelque chose des yogis quelque part.
(L) Bien, ils ont dit que quatre-vingts et quelques pour cent provenaient de ses inventions et de son utilisation de médiums, donc ça laisse un certain pourcentage venant des yogis et des moines. D’accord, je suppose que c’en est assez avec Gurdjieff pour le moment. Je suppose que c’est le moment pour Joe d’avoir son heure de gloire puisqu’il a réclamé la réunion ce soir.
(Artemis) Joe, peux-tu attendre une minute ?
(Joe) Heu hum.
(Artemis) Puisque vous avez parlé de rêves, je veux demander : j’ai eu un rêve à propos de quelqu’un qui essayait d’entrer par effraction dans notre maison. Était-ce une vision, ou était-ce juste symbolique, ou qu’en est-il de ce rêve ?
R : Reflète les tentatives d’agents pour diriger des énergies négatives de chaos.
Q : (L) Ouais. Donc on devrait toujours être vigilant et attentif et prêter attention à ces rêves. Et quand on a de tels rêves, renforcer notre attention et être éveillé et vigilant.
R : Oui oui oui !
Q : (Artemis) Est-ce qu’on peut dire la même chose à propos des rêves que j’ai eu - et je ne veux foutre les jetons à personne - à propos de l’arrivée du diable ?
R : Oui
Q : (L) Bien il y a des choses FOLLES là-dehors, ma puce ! C’est tellement incroyablement fou en ce moment, on doit vraiment être en train de passer à travers une frontière de réalité. Il n’y a aucune autre façon d’expliquer ce que... Je veux dire, c’est comme si tout... Je ne peux même pas... Je ne veux même pas en parler maintenant.
(Andromeda) Ça dépasse l’Asile Mental...
(L) Ouais, ça dépasse ça. C’est... Ouais.
(Artemis) Devrions-nous omettre le commentaire sur le diable ? J’ai peur que ça fasse flipper les gens.
(L) Non.
(Joe) Des gens font peut-être des rêves similaires.
(L) Ouais, d’autres ont peut-être aussi des rêves dans ce genre. D’accord, tu veux poser des questions sur ton truc de Vegas, Joe ? As-tu une série de questions bien formulées que tu vas poser ?
(Joe) Juste une.
(L) Juste une ? D’accord. [rire]
(Joe) Y avait-il plus d’un tireur ?
R : Oui
Q : (Joe) Oh, bien ça amène une autre question ! [rire] Combien ?
R : 3
Q : (Joe) Combien étaient dans la chambre d’hôtel ?
R : 2
Q : (Joe) Est-ce que Paddock a effectué certains des tirs, ou était-il déjà mort ?
R : Mort
Q : (Joe) Il y a eu un garde de sécurité qui est monté à l’étage. Est-ce que ce garde de sécurité, Jesus Campos, était un garde de sécurité légitime ?
R : Il l’est et il ne l’est pas
Q : (L) En d’autres termes, il a été engagé comme garde de sécurité, même s’il n’avait pas de licence ?
R : Oui
Q : (Joe) Mais faisait-il partie des conspirateurs ?
R : Non
Q : (Joe) D’accord, donc c’est un idiot utile dans un certain sens. Et le bruit de forage qu’il a soi-disant entendu dans la chambre, était-ce ces tireurs dans la chambre qui foraient de façon à s’échapper sans être vus ?
R : Oui.
Q : (Artemis) Pourquoi parfois écrivent-ils « Oui. » et parfois déplacent-ils simplement vers « Oui » sur la planchette ?
(L) Je ne sais pas. Peut-être que c’est pour insister.
(Joe) Quelle est la localisation du troisième tireur ? Il y en avait deux dans la chambre et un autre tireur. Où était-il, à peu près ?
R : Triangulé.
Q : (Joe) D’accord.
(Niall) Les autres casinos le long de la route...
(Joe) Combien de personnes au total étaient impliquées dans cette opération en termes de guetteur, et… ?
R : 27
Q : (Niall) Est-ce que certains d’entre eux ont tiré dehors ou à partir d’autres casinos qui avaient des tireurs actifs ?
R : Oui
Q : (Niall) Alors ça fait beaucoup de personnes...
(L) Il pouvait même y avoir des gens dans la foule qui tiraient.
(Joe) Bien, non, ils ont dit qu’il y avait trois tireurs. Bien... Est-ce que le troisième tireur triangulé était au sol dans la foule, ou était-il plus retiré ?
R : Plus retiré, mais au sol.
Q : (Joe) Et bien sûr le FBI et toutes ces autres personnes sont bien au fait de tout ça, et ils ne font que le dissimuler, n’est-ce pas ?
R : Oui
Q : (Joe) Ce gars du FBI est tellement un sale type.
(Pierre) Et le troisième tireur était à 270 mètres de la foule ?
R : Non
Q : (Pierre) Ah... À quelle distance ?
R : 80
Q : (Pierre) 80 mètres. Ouah...
(Niall) Le réservoir plein, n’est-ce pas ?
(Joe) On peut le trianguler.
(Pierre) Il y a eu une analyse acoustique qui disait 270.
(L) Le gars au sol a pu utiliser un silencieux, aussi. Bien, maintenant, les gars, vous avez dépassé votre unique question.
(Joe) Bien, ils continuent à répondre... [rire] Donc il y avait deux tireurs dans la chambre. Est-ce qu’une des armes dans la chambre était un plus gros calibre comme nous l’avons déduit ?
R : Oui
Q : (Joe) Bien. C’est tout. Terminé.
(L) Ça y est ? D’autres questions sur des SUJETS DIFFÉRENTS ?
(Joe) Pourquoi est-ce qu’ils ont fait cela ? Est-ce juste encore un « rappelez aux gens pourquoi ils ont besoin de nous » ?
R : Chaos.
Q : (Joe) Ils semblent quelque peu avoir laissé de nombreuses choses... fils lâches. Est-ce… ?
R : Le chaos les affecte eux aussi !
Q : (Joe) Des psychopathes déchaînés.
(Niall) Ouais. Le bilan des morts tel qu’officiellement rapporté est-il exact ?
(L) Quel est le bilan des morts ?
(Niall) 59 plus 500+ blessés.
(Joe) 58 morts.
R : Presque.
Q : (L) Donc il se peut qu’il y en ait un ou deux autres dont ils ne parlent pas.
R : Oui
Q : (Joe) Ce Paddock, le bouc émissaire, il était en vie quand il est entré dans l’hôtel. Il a été abattu le jour de la tuerie dans l’hôtel ?
R : Oui
Q : (Joe) Et il a juste subi un « travail sur le cerveau » par des agents de… ?
R : Oui
Q : (Joe) D’accord. Merci.
(L) Bien, je suis fatiguée. Quelque chose que nous devrions savoir que nous n’avons pas demandé ?
R : Au revoir.
FIN DE LA SÉANCE
Merci aux membres de l'équipe française pour cette traduction.
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Date de la Séance : 14 octobre 2017
Laura, Andromeda, et Artemis à la planchette
Pierre, Joe, Chu, Ark, Mikey, Scottie, Niall, Opal the Majesticat, Noko the Wonderdog, Princess Leia
Q : (L) Nous sommes le 14 octobre 2017. [Revue de ceux présents] Bref, on est là.
R : Bonsoir les enfants ! Zillineaea de la famille Cassiopée.
Q : (L) D’accord. Nous n’avons pas vraiment de question.
(Ark) On a ces événements étranges... Il y a eu un certain nombre d’événements récemment, ces 10 derniers jours environ, qui étaient plutôt inhabituels. Parfois, pour moi, ils étaient mystérieux, comme ces choses qui disparaissent… Comme dans une réalité différente ou quelque chose dans ce genre. Et ensuite on a eu notre chatte qui est montée en quelque sorte dans l’arbre et on ne l’a pas vu pendant toute une journée. Bien, finalement elle a été retrouvée dans l’arbre. Il y a eu des grondements, des explosions ; des bris de lignes électriques en creusant ; Cherie blessée ; le paon malade. Donc, rien de vraiment horrible n’est arrivé. Alors, la question est : y a-t-il quelque signification que l’on devrait connaître pour cette série d’événements ?
R : Des énergies chaotiques générales de transition affectent l’environnement de nombreuses manières. Les créatures souffrent souvent ainsi. Vous vous débrouillez bien grâce à votre attention et vigilance.
Q : (L) Vous avez dit le mot, « transition »... De quel genre de transition parle-t-on ici ?
R : Mouvement planétaire à travers l’espace-temps de la zone de frontière de réalité.
Q : (Joe) On traverse une zone de turbulence en se déplaçant dans l’espace.
(Artemis) C’est comme quand on accouche et que la tête sort ?
(L) Je ne comprends pas ça...
(Artemis) Est-ce quelque chose comme ça ?
R : Pas exactement. Plus comme une dissolution suivie d’une reconstitution.
Q : (L) Donc c’est comme quelque chose qui se dissout. Une fois que tout est dissout dans la solution, et que tout est mélangé chaotiquement, alors la solution va s’évaporer et les substances dissoutes vont se condenser ? Est-ce plus proche ?
R : Plus proche.
Q : (L) Donc, on est dans une période où les énergies autour de nous dissolvent tout simplement les choses, c’est ça ?
R : Proche. Si sujet à cela. D’autres choses sont solides et font simplement l’expérience externe du chaos environnant.
Q : (L) Alors peut être que c’est en rapport avec les gens qui se désintègrent. Ça revient en quelque sorte à : est-ce qu’on va sous l’Onde, ou est-ce qu’on la surfe ?
R : Oui.
Q : (L) Ceux qui vont sous l’Onde se dissolvent. Ceux qui chevauchent ou surfent l’Onde... Et cela affecte nos bestioles et les choses autour de nous, mais du fait de leur interaction avec nous, on peut les tirer avec nous sur la crête de l’Onde. C’est ça ?
R : Oui
Q : (Artemis) Mais c’était intéressant que ce soit Cherie et Opal qui ont été les plus affectés.
(L) Mes bestioles à moi.
(Andromeda) Cherie, Opal, mais ensuite Penelope aussi. Et M. Peacock. Et le moineau.
(L) M. Peacock est ma bestiole. Comment se fait-il que mes bestioles — mon chien, mon chat, mon paon — soient touchées ?
R : Effet de lentille.
Q : (Artemis) Qu’est-ce que ça veut dire ?
R : Les « agents » essaient de focaliser les énergies de l’environnement sur vous.
Q : (Pierre) Donc ce qui se passe c’est que les changements sont en relation avec ces énergies environnementales chaotiques. Et des agents essaient de rediriger ces énergies chaotiques perturbantes sur toi. L’effet de lentille ne veut pas seulement dire que cela t’affectera, mais que cela affectera toute créature — humaine ou non-humaine — qui est près de toi.
(Andromeda) Ou peut-être qu’ils reçoivent les effets, le plus gros des effets.
R : Oui
Q : (Artemis) Cela expliquerait pourquoi Castelsarrasin devient plus fou. Les gens conduisent comme de vrais fous ces derniers temps. Ils sont très agressifs.
(L) Alors même la région ressent cela ?
R : Oui
Q : (L) C’est pour cela que je ne vais nulle part. Je reste à la maison !
(Ark) Suis-je l’une de ces créatures ?
R : Non !
Q : (L) Bien, puis-je poser une autre série de questions avant que tu ne prennes les commandes, Joe ?
(Joe) Je ne vais pas prendre les commandes. J’ai seulement deux ou trois questions. Mais vas-y.
(L) Récemment, j’ai lu une partie du travail de R.G. Collingwood, -The Idea of History — [NdT : L’idée de l’Histoire], qui est en quelque sorte la philosophie de l’Histoire et de la pensée. Et ensuite sa philosophie principale appelée — Speculum Mentis —. C’est plus que de la pure philosophie. Ça m’a frappé qu’il ait présenté une interprétation de la réalité bien plus intéressante, de style monde matériel vs monde de la pensée, information vs matière, d’une manière presque similaire à ce que Gurdjieff a fait à la différence que la sienne {celle de Collingwood} était meilleure et plus cohérente.
Après avoir lu ce livre, j’ai lu cet examen herméneutique du travail de Gurdjieff, qui était plutôt perturbant dans un certain sens. D’un côté, je pouvais quelque peu comprendre Gurdjieff, mais d’un autre côté le livre était très perturbant — spécialement puisque je venais juste de lire à peu près la moitié d’un autre livre qui était en quelque sorte écrit pour mettre Gurdjieff en pièces. Je n’ai pas fini celui-là parce que j’étais irritée par les efforts de ce gars pour avilir Gurdjieff, du moins c’est ce qui m’a semblé. Alors j’ai arrêté de le lire.
Néanmoins, les faits que ce livre (que je n’ai pas lu entièrement) rapportait au sujet de toutes les controverses sur la vie de Gurdjieff, le fait que plusieurs personnes étaient allées enquêter sur un grand nombre de ses déclarations et ainsi de suite, et fondamentalement, rien de ce qu’il a écrit - par exemple dans Rencontre Avec Des Hommes Remarquables, ou les choses qu’il a racontées aux gens sur son passé - ne pouvaient probablement pas être vraies ; ou si c’était vrai, ce n’était qu’une graine de vérité çà et là ; le résultat final étant en gros que, sa vie entière était un mensonge !
J’ai trouvé ça extrêmement pénible parce qu’il m’a semblé que quelque chose basé sur tant de mensonges, même si des gens essaient de l’excuser en disant qu’il essayait de faire de bonnes choses et qu’il avait un but spécifique et qu’il manipulait les gens ou quoi que ce soit pour leur bien, le fait est qu’il a dit TELLEMENT DE MENSONGES même à ces confidents les plus proches. Alors comment quelque chose basée sur tant de mensonges peut servir de fondation pour d’autres gens pour construire un Travail ? C’est une partie de ma question.
Et l’autre partie est que non seulement sa vie était un mensonge, ses actions, et sa supposée quête étaient un mensonge dans les termes où il l’a décrite, mais il s’est avéré que beaucoup de ce qu’il a présenté comme son enseignement était surtout sorti de sa tête, bien qu’il affirmait que c’était une ancienne tradition. Je veux dire, par exemple, l’Ennéagramme et le système d’hydrogènes et ainsi de suite. Ce qui m’a frappé après avoir lu Collingwood était que Gurdjieff fut pris dans ce piège sur lequel Collingwood écrit : le piège de la pensée scientifique qui prévalait à ce moment particulier de l’histoire.
Ce n’est pas que la pensée scientifique était fausse ou que la science ne fonctionnait pas, mais c’est que Gurdjieff ne la comprenait pas complètement et il s’est empêtré dedans et a essayé de faire un système soi-disant « scientifique ». Il avait son Ennéagramme scientifique, et sa table scientifique d’hydrogènes, et ces soi-disant exercices scientifiques pour le développement personnel, tout en prétendant que cela venait d’un ancien système qu’il ramenait de ses aventures. Et c’était simplement Gurdjieff qui expérimentait sur les gens en se basant sur une vision du monde ou du cosmos très déformée.
Cela explique, dans un sens, pourquoi son... Comment puis-je le dire ? Cela explique pourquoi ses groupes sont si stériles. Ils sont stériles. On ne les voit pas parler de quoi que ce soit qui fasse une différence même dans leurs propres vies. Ils s’asseyent et ont ces rencontres et sont silencieux et s’observent soi-disant eux-mêmes ; ils travaillent des mouvements et ainsi de suite. Ils n’accomplissent rien si l’on se fit à William Patrick Patterson. Et ils ne font rien pour la société. Quelqu’un qui atteint quelque sorte d’illumination ou de développement — s’il ne partage pas ou ne fait pas quelque chose envers les personnes qui l’entourent ou l’humanité ou l’univers, juste être un bon ouvrier pour l’univers de quelque manière qu’il lui est possible d’être — quel est l’intérêt ? C’est un système stérile !
Alors, ayant dit tout cela, un jour vous avez dit que le système d’Ennéagramme de Gurdjieff était correct à quelque chose comme 50 %. Quelqu’un s’en souvient-il ?
(Andromeda) Je ne m’en rappelle pas précisément, mais je sais de quoi tu parles.
(L) Alors, je voudrais savoir dans quel sens cet Ennéagramme est un outil utile ?
R : Même les mensonges contiennent un peu de vérité. Gurdjieff a utilisé son imagination et ses médiums pour construire son système. Dans un projet de ce genre, ce n’est pas inhabituel d’avoir quelque vérité. Sinon ça n’aurait aucun sens ! Le système d’Ennéagramme est assez exact pour les systèmes de 3e densité sans contribution de la conscience.
Q : (Joe) Pas de contribution de conscience de la part des gens, ou... Une simple lecture à froid de quelqu’un.
(L) Donc l’Ennéagramme est en quelque sorte la manière de fonctionner du système mécanique.
(Joe) Pas de contribution de la part de la personne, et pas de contribution de la part des gens qui pourraient connaître la personne...
(L) Je pense qu’ils disent que l’Ennéagramme est un système de 3e densité.
(Joe) D’accord.
(Pierre) En fin de compte l’Ennéagramme tel que le définissent les C’s, est similaire à toute la cosmogonie que Gurdjieff a développée, cette cosmogonie mécanique. J’y vois deux défauts majeurs. Premièrement, tout est réduit à la mécanique. Il n’y a plus d’âme, de conscience, ou d’esprit. De plus il y a une violation du libre arbitre dans cette façon d’essayer de répandre cette connaissance. Ne pas hypnotiser les gens sans leur consentement éclairé est de première importance, et il ne respectait pas le libre arbitre de ses adeptes.
(L) Donc, Gurdjieff avait cette idée que la vie humaine existe pour nourrir le cosmos, que le système vivant existe pour nourrir Son « Universalité » ou quoi que ce soit... le grand cycle ou système cosmique. Est-ce le cas ?
R : Non !
Q : (L) Et je suppose puisque vous nous avez déjà dit que l’univers existe parce que c’est une école et que le libre arbitre est la loi la plus importante, et que l’apprentissage et la croissance est l’objectif (on ne va pas se laisser distraire en reposant ces questions) ; mais pourquoi Gurdjieff dirait-il quelque chose comme ça ?
R : Il observa la vie et ce fut l’interprétation matérialiste qu’il fit de ce qu’il perçut. Cependant, comme nous l’avons expliqué, de telles affaires reflètent la nature du SDS de 4D et son besoin de survivre en dépit de sa propre nature amoindrie. Cela agit comme un catalyseur de croissance au 3e niveau.
Q : (L) Donc vous suggérez que Gurdjieff a observé comment la vie était et la folie et les manipulations et comment les gens entrent en guerre et s’entre-tuent et se blessent les uns les autres et la douleur et la souffrance et la misère, et qu’il pensait que tout était conçu comme système d’alimentation pour le Grand Soleil Absolu, alors que ce qu’il percevait n’était que les manipulations de notre réalité par les SDS de 4D qui finalement permettent notre croissance. Est-ce cela que vous dites en quelque sorte ?
R : Oui
Q : (Joe) Donc il voyait la vie objectivement, mais il ne la voyait simplement pas dans le contexte d’un médium pour la croissance (ou contre d’autres densités).
(Andromeda) Bien.
(Pierre) Et il ne l’a pas attribué aux bons auteurs parce qu’en fait dans le livre de Tamdgidi, au début, il parle du Grand Absolu et de la création, du Big Bang. Et il a mentionné qu’avant le Big Bang, le Grand Absolu, prit conscience de — presque mot pour mot ce que les C’s viennent de dire — sa nature amoindrie du fait de cette sorte d’entropie. Et pour contrecarrer ces forces...
(L) Et donc en gros ce qu’il décrivait comme le Grand Soleil Absolu n’était vraiment que la nature des SDS de 4D dans son interaction avec la Terre et l’humanité.
(Pierre) Ouais.
(L) La nature amoindrie.
(Pierre) C’est presque mot pour mot les termes de Gurdjieff.
(Joe) Et la voie qu’il a vue… sa solution… il ne l’a pas vue comme une opportunité pour la croissance ou pour l’apprentissage. Il n’avait pas vraiment de moyen d’en sortir, n’est-ce pas ; il ne présente pas une alternative définitive ou un moyen de percevoir la réalité ?
(L) Sa solution est la cristallisation de l’être humain.
(Joe) Bien.
(L) Et devenir un compagnon du Grand Soleil Absolu, c’est ça ?
(Joe) Du moins ne pas être sujet aux prédations de l’univers dévorant... on ne peut pas y échapper. Mais où cela vous mène-t-il ? Quelle fonction avons-nous alors ? En faisons-nous partie alors ? Cela nous met juste plus haut dans l’ordre hiérarchique ou quelque chose comme ça ?
(L) Ouais. Et ensuite il y a aussi...
(Joe) Gurdjieff n’a-t-il pas décrit la raison du travail sur soi ?
(L) Bien, sa façon de travailler sur soi n’est pas dynamique. Elle est très statique et mécanique. Cela marche probablement pour... Et comme je l’ai dit, les groupes de Gurdjieff sont stériles !
(Joe) Bien.
(L) Je veux dire, O__ a circulé et est entré en contact avec différents groupes autour du monde, et les a interrogés. Aucun d’entre eux ne semblait être ne serait-ce qu’un peu conscient des réalités hyper-dimensionnelles. Aucun d’entre eux ne semblait avoir LA MOINDRE conscience sociale ou le sentiment du don ou du partage avec les autres, de la responsabilité envers l’univers, pas du tout ! C’est comme si travailler dans un groupe de Gurdjieff détruisait ça. C’est conçu pour détruire ça.
(Joe) Et ça fait partie de l’enseignement de Gurdjieff.
(L) Non, pas du tout ! C’est l’effet que cela a...
(Pierre) Le peu de compassion et de conscience que les gens pouvaient avoir est détruit quand ce paradigme purement matérialiste leur est imposé, cette idée que l’Univers va les manger en fin de compte. Et ensuite ce don ou ce partage avec les autres et la responsabilité envers l’univers n’existe plus. N’a plus d’importance.
(Mikey) Quelle portion des enseignements de Gurdjieff provenait de médiums plutôt que de la tradition ?
R : 83 pour cent
Q : (Andromeda) C’est beaucoup.
(Joe) 83 pour cent provenaient de médiums sur lesquels il n’avait aucun contrôle.
(Chu) Mais puisqu’il pensait que tout était matériel, comment pouvait-il croire aux médiums ?
(L) Parce que supposément, on peut aller dans la tête d’un médium et ils pourraient être capables de percevoir l’univers matériel.
(Joe) Puiser dans des vérités profondes.
(L) Qu’il utilisait des médiums ne veut pas dire qu’il pensait contacter des domaines vraiment spirituels. Supposément, il ne faisait que puiser dans l’esprit subconscient dont il croyait qu’il savait tout.
(Joe) Je veux dire, son enseignement tout entier parle de la nature mécanique de l’homme, et comment y échapper, n’est-ce pas ? Comment se maîtriser soi-même, vous savez...
(L) D’une manière mécanique.
(Joe) Mais dans quel but ? Simplement pour ne pas être une victime des vicissitudes de la vie et de notre propre nature, en gros. Mais c’est tout, n’est-ce pas ? On surmonte simplement ça, et ensuite...
(L) Ouais, bien, il parle de cristalliser une âme.
(Joe) Bien.
(L) {S’adressant aux Cs} Vous avez déjà dit que toutes les âmes existent depuis le début, et que les âmes ne sont pas créées alors qu’on avance dans le temps. On a posé des questions sur ça il y a quelque temps quand on posait des questions sur les Messages de Michael et compagnie. Et vous avez parlé de cas où de grands groupes d’âmes tels que des portails organiques ou quoi que ce soit — des groupes d’âmes, des âmes d’animaux, etc. Donc en gros, on a déjà une sorte de système que vous nous avez donné qui est très différent de ce que Gurdjieff proposait, qui était que les gens devaient DÉVELOPPER une âme. C’était comme quelque chose que si l’on ne l’a pas, quand on meurt, on meurt. Et si l’on était seulement partiellement cristallisé, bien alors pendant un certain nombre de jours après notre mort, qu’on serait comme flottant dans quelque zone atmosphérique puis même cette partie de nous mourait. C’est ce que j’ai cru comprendre en lisant ce livre. Et je pense que ça venait partiellement de traditions anciennes, en fait.
(Joe) C’est ce que les Cs ont dit à propos d’une sorte de « Piscine ».
(L) Bien, aller dans une piscine c’est une chose — il y a encore une âme impliquée même si c’est un fragment d’une âme plus grande — mais ici Gurdjieff a eu l’idée qu’il n’y a pas d’âme tel que nous le concevons ; une âme devait être « développée » ou cristallisée dans une vie donnée et même alors, elle était matérielle.
(Mikey) Quelles parties des enseignements de Gurdjieff sont encore le plus utiles à lire ?
R : La psychologie, jusqu’à un certain point.
Q : (Joe) Peut-être qu’on devrait être indulgent avec Gurdjieff, vous savez ? Parce que la manière dont il décrit la nature mécanique de l’homme est une bonne base sur laquelle construire quelque chose comme ce que toi et les C's ont fait. Ce qu’ils ont ajouté à ça est certainement très compatible. Il l’a très bien étoffé, et ça correspond avec de nombreuses choses que les C's ont dites. C’est la première partie, et Gurdjieff ne pouvait pas aller plus loin. Je suppose que l’on ne peut pas s’attendre à ce que quelqu’un comprenne absolument tout, n’est-ce pas ?
(L) Bien.
(Chu) Qu’est-ce que Gurdjieff essayait d’accomplir ?
R : Son propre salut et la vie éternelle.
Q : (Joe) Et a-t-il réussi ?
R : Pas selon ses termes. En fait il a été plutôt surpris !
Q : (Pierre) Est-ce que la surprise était qu’après être mort, il...
(Joe) Qu’il s’était beaucoup trompé, ouais.
R : Oui
Q : (Ark) Pour moi c’était un personnage tragique parce qu’il était intelligent. Il observait les choses. Il était tellement au-dessus de ces gens, il N’était AIDÉ par personne parce que...
(L) Personne ne l’égalait.
(Ark) Oui. Mais d’un autre côté, il ne cherchait pas d’aide selon moi... Il pensait qu’il était au-dessus de tout le monde.
(L) Il ÉTAIT au-dessus de tout le monde, mais parce qu’il savait qu’il l’était, il s’est privé de toute aide qu’il aurait pu avoir. Un réseau d’autres personnes qui donnent une rétroaction est inestimable. C’est une chose que les Cs nous ont enseignée.
(Joe) Je me demande... Sa propre fixation sur le matérialisme et voyant l’univers matériel comme l’alpha et l’oméga… Je veux dire, ça reflète en quelque sorte son approche de la vie. Tu as parlé des Idiots à Paris et la façon dont il mangeait et comment il abusait de la nourriture et de l’alcool et fondamentalement ses mauvaises habitudes de vie l’ont probablement amené à une mort précoce. La description des festins dont il était accoutumé était extrême, juste manger et manger et manger...
(L) Et c’était en contradiction avec tout son discours : que vous devez connaître votre machine pour en prendre soin convenablement afin de préserver votre vie suffisamment longtemps de façon à avoir suffisamment de temps pour comprendre les choses et pour travailler sur vous-même.
(Joe) Mais comment n’a-t-il pas vu les effets négatifs sur sa santé du fait de sa manière de manger ?
(Pierre) Dans son esprit, il était au-dessus de ça. (Il pensait qu’il était cristallisé et pouvait faire tout ce qu’il voulait.)
(L) Je pense qu’il pensait qu’il... Bien, c’était un peu comme Edgar Cayce. Lui aussi est mort assez jeune, et il faisait toutes ces lectures de santé pour tous ces gens, mais il ne se les appliquait pas à lui-même.
(Artemis) Alors, Gurdjieff était-il déprimé ?
(L) Je ne pense pas qu’il était déprimé.
(Artemis) Ou malheureux ?
(L) Non, mais il mangeait du sucre comme si c’était la seule chose qui existait.
(Pierre) Et buvait de l’alcool.
(L) Du Vin, de l’Armagnac !
(Pierre) Conduisait comme un fou.
(L) Restait éveillé tard, ne dormait jamais... Oh, voilà autre chose ! Il pensait que dormir était une complète perte de temps, et l’on sait que c’est quand nous dormons que notre âme se recharge. Il pensait que les rêves étaient un signe que quelque chose n’allait pas, et nous savons que les rêves sont importants. Oui, les rêves peuvent être utilisés pour programmer négativement comme par le biais de SDS de 4D ou quelque chose comme ça, mais l’on sait aussi que ce sont de gros indices et signaux. Ils peuvent être prophétiques, ils peuvent être très révélateurs. Les analyses jungiennes démontrent la valeur des rêves.
(Niall) Les rêves peuvent nous signaler que quelque chose ne va pas, et ça ne veut pas dire qu’ils sont mauvais en eux-mêmes.
(L) Ouais, ces magnifiques explorations jungiennes. C’est quand on entre en contact avec la partie la plus importante de notre âme ou de notre âme groupe. Donc Gurdjieff faisait des confusions avec BEAUCOUP de choses parce que...
(Joe) Il a très bien défini le problème humain, mais il n’avait pas le bon contexte dans lequel le mettre. Un contexte spirituel.
(L) Bien, regardons les choses en face : nous non plus. Quand on a commencé à parler avec les Cs, le genre de choses stupides, ignorantes, New Age, à la Madame Blavatsky que je posais...
(Artemis) Elles étaient mignonnes.
(L) Elles m’embarrassent maintenant, j’étais si stupide !
(Artemis) Oh, ne te juge pas si sévèrement. Je pose des questions stupides tout le temps.
(Pierre) Vous savez, si l’on met ça dans le contexte des années 30... Gurdjieff, tout seul, faisant ce qu’il a fait, écrire ces idées qu’il avait, par lui-même... Dans ce contexte, c’est une prouesse incroyable. Ce gars est un génie.
(Joe) Ouais.
(Pierre) Mais peut-être qu’il est tombé dans le piège principal qui pend au nez des génies : l’égo.
(Niall) En même temps, Collingwood était son contemporain, et s’il avait rencontré Collingwood, il aurait pu être mieux informé...
(Chu) Mais notez que les Cs ont dit qu’il essayait d’atteindre son propre salut et la vie éternelle. Avec l’histoire de l’hypnose des autres et d’autre chose, il ne semble y avoir aucun motif altruiste. Son propre salut à quel prix pour les autres ?
(L) Il a été clair sur le fait qu’il expérimentait, mais que les gens sur lesquels il expérimentait en profiteraient par un effet secondaire de ses objectifs. Et il a dit ça clairement dans son livre L’Annonciateur Du Bien Qui Viendra.
(Pierre) Et tu as raison, mais quand on adopte un paradigme matérialiste, chaque individu n’est qu’un morceau de viande. Il n’y a rien qui nous relie. Il n’y a pas d’âme, il n’y a pas d’esprit, il n’y a pas de communauté.
(Joe) Mais peut-être qu’il était la victime de sa propre analyse de la nature mécanique de l’être humain. Il a vu clairement que les gens n’étaient que des machines. Alors il s’est simplement dit, bien, ces gens sont perdus, alors au moins si je fais quelque chose avec eux, ils pourraient en profiter. Mais il n’a pas complètement compris la raison de l’existence de 3D pour l’apprentissage des leçons. Il n’avait pas une cosmologie rationnelle, en gros.
(Pierre) Il a jeté le bébé avec l’eau du bain.
(Andromeda) Il me semble qu’il n’avait pas de coeur parce qu’il était quelque peu seul.
(L) Ouais, bien sûr il a eu des expériences en tant qu’enfant qui l’ont probablement effrayées. C’est ce que suggère Tamdgidi.
R : L’Ennéagramme est utile pour comprendre la machine.
Q : (L) Donc ça aide à comprendre les programmes mécaniques. C’EST très utile pour ça. Et qu’en est-il de ces tables d’hydrogènes ?
R : Il avait mis le doigt sur quelque chose, bien qu’encore une fois matérialisé. Mais vous pourriez être plus dans le vrai en interprétant la « nourriture » comme un stimulus pour le système nerveux, avec en conséquence sa libération de neurotransmetteurs et d’hormones. C’était en fait une description assez intelligente de la même chose !
Q : (L) Je pense que ce qu’ils disent c’est que Gurdjieff essayait d’expliquer comment les événements extérieurs et les stimuli et impressions et ainsi de suite et les interactions physiques, sexuelles, nutritionnelles ou autres entrent en scène et interagissent avec le corps, l’amenant à produire des neurotransmetteurs et des hormones qui à leur tour changent l’état du corps. Cela peut être à différents niveaux. Cela peut être physique, cela peut être émotionnel, cela peut être mental, et cela peut changer l’état émotionnel ou mental, si bien que ses hydrogènes ou soi-disant « nourritures » c’était en gros simplement sa tentative à lui de décrire l’interaction dynamique du système physique avec son environnement.
(Joe) Et avec l’environnement non-physique.
(L) Oui. Très souvent ce qui affecte la personne est non-matériel. Il y a les pensées, les idées et les choses spirituelles ou non-matérielles, mais elles produisent des effets bien définis dans le corps.
(Andromeda) Physique ou émotionnel.
(L) Bien, l’émotionnel est en grande partie physique ; ce sont les hormones et les neurotransmetteurs.
(Ark) Je ne pense pas qu’il a pu inventer cela tout seul. Je pense qu’il a appris quelque chose des yogis quelque part.
(L) Bien, ils ont dit que quatre-vingts et quelques pour cent provenaient de ses inventions et de son utilisation de médiums, donc ça laisse un certain pourcentage venant des yogis et des moines. D’accord, je suppose que c’en est assez avec Gurdjieff pour le moment. Je suppose que c’est le moment pour Joe d’avoir son heure de gloire puisqu’il a réclamé la réunion ce soir.
(Artemis) Joe, peux-tu attendre une minute ?
(Joe) Heu hum.
(Artemis) Puisque vous avez parlé de rêves, je veux demander : j’ai eu un rêve à propos de quelqu’un qui essayait d’entrer par effraction dans notre maison. Était-ce une vision, ou était-ce juste symbolique, ou qu’en est-il de ce rêve ?
R : Reflète les tentatives d’agents pour diriger des énergies négatives de chaos.
Q : (L) Ouais. Donc on devrait toujours être vigilant et attentif et prêter attention à ces rêves. Et quand on a de tels rêves, renforcer notre attention et être éveillé et vigilant.
R : Oui oui oui !
Q : (Artemis) Est-ce qu’on peut dire la même chose à propos des rêves que j’ai eu - et je ne veux foutre les jetons à personne - à propos de l’arrivée du diable ?
R : Oui
Q : (L) Bien il y a des choses FOLLES là-dehors, ma puce ! C’est tellement incroyablement fou en ce moment, on doit vraiment être en train de passer à travers une frontière de réalité. Il n’y a aucune autre façon d’expliquer ce que... Je veux dire, c’est comme si tout... Je ne peux même pas... Je ne veux même pas en parler maintenant.
(Andromeda) Ça dépasse l’Asile Mental...
(L) Ouais, ça dépasse ça. C’est... Ouais.
(Artemis) Devrions-nous omettre le commentaire sur le diable ? J’ai peur que ça fasse flipper les gens.
(L) Non.
(Joe) Des gens font peut-être des rêves similaires.
(L) Ouais, d’autres ont peut-être aussi des rêves dans ce genre. D’accord, tu veux poser des questions sur ton truc de Vegas, Joe ? As-tu une série de questions bien formulées que tu vas poser ?
(Joe) Juste une.
(L) Juste une ? D’accord. [rire]
(Joe) Y avait-il plus d’un tireur ?
R : Oui
Q : (Joe) Oh, bien ça amène une autre question ! [rire] Combien ?
R : 3
Q : (Joe) Combien étaient dans la chambre d’hôtel ?
R : 2
Q : (Joe) Est-ce que Paddock a effectué certains des tirs, ou était-il déjà mort ?
R : Mort
Q : (Joe) Il y a eu un garde de sécurité qui est monté à l’étage. Est-ce que ce garde de sécurité, Jesus Campos, était un garde de sécurité légitime ?
R : Il l’est et il ne l’est pas
Q : (L) En d’autres termes, il a été engagé comme garde de sécurité, même s’il n’avait pas de licence ?
R : Oui
Q : (Joe) Mais faisait-il partie des conspirateurs ?
R : Non
Q : (Joe) D’accord, donc c’est un idiot utile dans un certain sens. Et le bruit de forage qu’il a soi-disant entendu dans la chambre, était-ce ces tireurs dans la chambre qui foraient de façon à s’échapper sans être vus ?
R : Oui.
Q : (Artemis) Pourquoi parfois écrivent-ils « Oui. » et parfois déplacent-ils simplement vers « Oui » sur la planchette ?
(L) Je ne sais pas. Peut-être que c’est pour insister.
(Joe) Quelle est la localisation du troisième tireur ? Il y en avait deux dans la chambre et un autre tireur. Où était-il, à peu près ?
R : Triangulé.
Q : (Joe) D’accord.
(Niall) Les autres casinos le long de la route...
(Joe) Combien de personnes au total étaient impliquées dans cette opération en termes de guetteur, et… ?
R : 27
Q : (Niall) Est-ce que certains d’entre eux ont tiré dehors ou à partir d’autres casinos qui avaient des tireurs actifs ?
R : Oui
Q : (Niall) Alors ça fait beaucoup de personnes...
(L) Il pouvait même y avoir des gens dans la foule qui tiraient.
(Joe) Bien, non, ils ont dit qu’il y avait trois tireurs. Bien... Est-ce que le troisième tireur triangulé était au sol dans la foule, ou était-il plus retiré ?
R : Plus retiré, mais au sol.
Q : (Joe) Et bien sûr le FBI et toutes ces autres personnes sont bien au fait de tout ça, et ils ne font que le dissimuler, n’est-ce pas ?
R : Oui
Q : (Joe) Ce gars du FBI est tellement un sale type.
(Pierre) Et le troisième tireur était à 270 mètres de la foule ?
R : Non
Q : (Pierre) Ah... À quelle distance ?
R : 80
Q : (Pierre) 80 mètres. Ouah...
(Niall) Le réservoir plein, n’est-ce pas ?
(Joe) On peut le trianguler.
(Pierre) Il y a eu une analyse acoustique qui disait 270.
(L) Le gars au sol a pu utiliser un silencieux, aussi. Bien, maintenant, les gars, vous avez dépassé votre unique question.
(Joe) Bien, ils continuent à répondre... [rire] Donc il y avait deux tireurs dans la chambre. Est-ce qu’une des armes dans la chambre était un plus gros calibre comme nous l’avons déduit ?
R : Oui
Q : (Joe) Bien. C’est tout. Terminé.
(L) Ça y est ? D’autres questions sur des SUJETS DIFFÉRENTS ?
(Joe) Pourquoi est-ce qu’ils ont fait cela ? Est-ce juste encore un « rappelez aux gens pourquoi ils ont besoin de nous » ?
R : Chaos.
Q : (Joe) Ils semblent quelque peu avoir laissé de nombreuses choses... fils lâches. Est-ce… ?
R : Le chaos les affecte eux aussi !
Q : (Joe) Des psychopathes déchaînés.
(Niall) Ouais. Le bilan des morts tel qu’officiellement rapporté est-il exact ?
(L) Quel est le bilan des morts ?
(Niall) 59 plus 500+ blessés.
(Joe) 58 morts.
R : Presque.
Q : (L) Donc il se peut qu’il y en ait un ou deux autres dont ils ne parlent pas.
R : Oui
Q : (Joe) Ce Paddock, le bouc émissaire, il était en vie quand il est entré dans l’hôtel. Il a été abattu le jour de la tuerie dans l’hôtel ?
R : Oui
Q : (Joe) Et il a juste subi un « travail sur le cerveau » par des agents de… ?
R : Oui
Q : (Joe) D’accord. Merci.
(L) Bien, je suis fatiguée. Quelque chose que nous devrions savoir que nous n’avons pas demandé ?
R : Au revoir.
FIN DE LA SÉANCE