Par Valérie Béranger (*) Les Etats-Unis ont toujours été symboles de guerres, de destructions et de morts. P(artout où ils passent les Américains ne sa
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Le sauvetage de la France passera par l’anéantissement des Etats-Unis
17 janvier 2024 Editeur Editeur,
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Les Etats-Unis ont toujours été symboles de guerres, de destructions et de morts. Partout où ils passent les Américains ne savent que laisser désolation et larmes derrière eux. Leur implication masquée dans la guerre Russie/Ukraine en est une fois encore une preuve flagrante. Quelle raison Washington à travers l’Otan a-t-il réellement de poursuivre un génocide qui se soldera de toute façon par sa déconfiture totale,sinon une forme d’aliénation mentale agressive de ses élites dirigeantes.
Avec le recul désormais, un constat s’impose à la bien-pensance occidentale: bien sûr que l’on aurait dû négocier, bien sûr que l’on aurait dû rattacher la Russie à l’Occident, comme l’avait par ailleurs proposé Vladimir Poutine dès son arrivée au Kremlin en 2000. Ce sont des évidences que les simples citoyens européens et notamment Français sont eux-mêmes capables d’appréhender. Et pourtant au lieu de choisir la voie de la raison la France décadente, désarmée, qui avouait en son temps ne disposer que de quatre jours de munitions en cas d’une guerre de haute intensité, a opté avec l’Europe libérale pour la guerre «jusqu’au dernier Ukrainien». Un choix stupide, illogique, qui traduit bien la déliquescence mentale et le déni de réalité des élites françaises.
Cette Europe libérale, que défend toutes griffes dehors Emmanuel Macron, est seule responsable de la décrépitude et de la destruction de l’Occident en engendrant sa propre défaite morale et économique. En menant les pays de l’UE à une globalisation de l’économie à outrance pour une «mondialisation heureuse», suivant en cela les USA et plus généralement le monde anglo-saxon, les élites qui les dirigent les ont conduits à une totale infériorité jusqu’à se retrouver face à une Russie en position défensive, miroir d’un occident agressif. Beau résultat s’il en fut.
Pour comprendre cette attitude suicidaire il faut remonter le temps jusqu’à la chute du mur de Berlin. Visiblement les Yankees, et encore moins les européens, n’ont jamais vraiment compris à l’époque le sens de l’effondrement de l’URSS.
Si l’on revient aux pages récentes de l’Histoire, dès 1965 l’Amérique est déjà dans un processus de déclin éducatif, industriel et économique. Lorsque l’URSS s’effondre l’Occident lui-même, déjà fort mal en point, croit à tort que la chute du régime soviétique est une victoire du capitalisme. Une «victoire» que Washington a voulu totale et qui, malgré toutes les promesses faites, s’en est suivi par une expansion vers l’Est jusqu’à provoquer la Russie dans son espace de sécurité. Une provocation inutile et ridicule d’un monde occidental qui est déjà alors aux portes de la mort cérébrale et du déni de réalité.
Le résultat de cette politique imbécile nous le voyons désormais: les USA sont tombés en Ukraine dans un piège qu’ils ont eux-mêmes édifié, aidé en cela par le nationalisme ukrainien qui leur a laissé croire à une disparition de la capacité manufacturière d’armement russe alors que les capacités industrielles américaines et occidentales en général étaient déjà en voie d’effondrement.
Cette vision erronée des capacités militaires, industrielles et économiques de la Russie par Washington, en entretenant l’illusion que l’Occident avait les moyens techniques de soutenir la guerre, a imposé au peuple Ukrainien un véritable génocide, accompagné de souffrances aussi inutiles qu’abominables. C’est d’autant plus grave que désormais les Etats-Unis, conscient de leur délabrement, en sont réduits à tenter d’essayer de faire produire des missiles anti-aériens Patriot en Allemagne. Et ce tout simplement parce qu’ils ne sont plus capables de les produire eux-mêmes, du fait que comme pour leur armée réduite à sa plus simple expression, ils ne disposent plus de la main d’œuvre, des ingénieurs et des ouvriers qualifiés nécessaires. Désormais l’Amérique est en pleine déchéance, ce que l’UE, Emmanuel Macron en tête, refuse obstinément de voir. Un déni des réalités qui mène tout droit la France dans le précipice, au grand dam de son peuple totalement hors ligne.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, un autre phénomène a concouru à la déliquescence de l’Occident actuel: la destruction de la religion. Ainsi, durant des décennies, les Etats-Unis et l’ensemble du monde anglo-saxon se sont construits sur les bases du protestantisme tandis que l’Europe s’appuyait sur le catholicisme. En sapant ces bases, en ayant sapé la morale chrétienne, nous arrivons à un état zéro de la religion, détruit notamment par le mariage homosexuel avec pour leitmotiv «on s’enfile les uns avec les autres». Le mariage homosexuel a marqué un tournant extrêmement négatif de l’occident, en anéantissant les règles de vie dictée par des siècles d’une morale religieuse qui se voulait ni plus ni moins que des règles de bon sens offerte à l’humanité. Le résultat de cette décadence vouée au nihilisme ne s’est pas fait attendre aux USA avec une montée de besoins de guerre et de violence qui désormais se répandent partout en occident comme la peste noire.
Une évidence pour une société qui, ayant perdu toute foi, n’a de surcroît plus de classe dirigeante autonome, qui ne sait plus où elle va, qui décline, et qui de ce fait déclenche ou envenime à loisir des conflits un peu partout dans le monde, juste pour se sentir exister.
Désormais, la classe dirigeante américaine c’est zéro moralité, zéro religion, pour ne laisser place qu’au pouvoir de l’argent et à la guerre, avec de plus la sensation d’une sorte de jouissance à semer le désordre en Eurasie.
Du côté d’Emmanuel Macron qui suit le même chemin insensé, son rapport aux Français, notamment au regard de la loi sur la réforme des retraites exigée par Bruxelles, est celui d’un enfant capricieux qui teste ses limites face à un adulte impuissant et qui attend que celui-ci l’arrête. Ce qui caractérise le système français actuellement vis-à-vis des USA c’est une impuissance totale, masquée derrière une communication à outrance. J’en veux pour preuve la déclaration d’Emmanuel Macron lors de la nomination de Gabriel Attal au poste de premier ministre disant: «C’est le ministre du réarmement»! Des mots, de la com… et du vide! Au niveau géopolitique internationale la France n’existe pas, ou plutôt elle n’existe plus depuis qu’elle s’est alignée sur les USA et se révèle contrôlée, tout comme l’ensemble de l’oligarchie européenne, par la NSA américaine.
Il est par ailleurs sidérant de voir tous ces cerveaux qui sont partis définitivement. Qui ont quitté la France depuis la construction de l’Europe sous la direction américaine, pour fuir un futur esclavage dont ils ressentaient les prémices à cause d’une élite corrompue, irresponsable et intouchable, qui gouverne non seulement en France mais dans toute l’Europe. Des cerveaux qui se sont expatriés à cause de l’Europe. L’Europe corrompue s’est révélée le déclencheur des départs de très nombreux Françaises et Français. Plusieurs centaines d’artisans, chirurgiens, médecins, avocats, fonctionnaires, policiers, militaires, qui n’en pouvaient plus de voir détruites les valeurs morales et familiales qui ont fondées les bases ce pays millénaire, obligés de subir le «vivre-ensemble», les égorgements et les agressions quasi journaliers dans les transports en commun et dans les lieux publics et qui recherchaient sécurité et tranquillité pour leur famille.
La fuite de cerveaux dont la France aurait grand besoin pour se redresser a mis en exergue deux problèmes majeurs, à savoir une désindustrialisation massive et la chute du niveau de vie face à l’inflation. Un fait qui remplit de joie Washington, qui voit son état esclave tellement ficelé dans la toile d’araignée qu’il a lui-même tisée de ses problèmes qu’il n’arrive plus à se débattre. Autre acteur en perdition de l’Europe, de son côté l’Allemagne compense sa population vieillissante et son manque de natalité (1,5 enfants par femmes) par un apport de population immigrée qui semble-t-il s’est globalement intégrée dans le monde du travail si l’on considère son très faible taux de chômage. Jusqu’à présent, contrairement à la France, l’Allemagne a réussi à «sauver les meubles» par son industrie, mais pour combien de temps puisque le coût de l’énergie fait fermer de plus en plus d’entreprises qui s’exportent, devinez où? Bien évidemment, comme par hasard aux USA. Sans compter le coût du soutien à l’Ukraine, démagogie imbécile, qui ruine ce pays tout comme la France et pour lequel il faut trouver de l’argent à tout prix. Serait-ce au prix de la vie de son propre peuple. Si l’Allemagne pour l’instant résiste mieux que la France, il est vrai que ses «élites» sont tout aussi inféodées à Washington et ne jurent que par le parapluie protecteur américain. Une erreur qui à terme lui sera de toute façon fatale.
Parce que l’une des obsessions et l’un des véritables objectifs stratégiques des Américains est d’empêcher la coopération Allemagne/Russie, premier pas vers la création d’une Europe forte de Paris à Vladivostok en passant par Berlin. D’où la destruction du gazoduc Nord Stream qui allait leur permettre, espéraient-ils, de «couler» l’industrie allemande. En effet, un rapprochement entre l’Allemagne et la Russie c’est la terreur des géopoliticiens américains. Mais ce que nos Yankees refusent de comprendre, c’est que malgré toutes leurs manœuvres abjectes, malgré la trahison des élites françaises et allemandes vis-à-vis de leur peuple, ces projets sont de toute façon voués à l’échec.
Tôt ou tard, la guerre Russie/Ukraine finira par s’arrêter, et même si l’on considère que la Russie n’est pas gagnante, c’est dans tous les cas l’Occident et notamment la France qui aura tout perdu. Au sortir de cette guerre, nous constaterons que l’UE n’est qu’un ramassis de puissances faibles, exsangues, ruinées, désindustrialisées, occupées par des populations déclinantes et envahies d’exogènes agressifs dont ils prieront pour être débarrassés.
Contrairement à ce que peuvent penser les Allemands, les Hollandais, les Suédois, les Finlandais, etc. dont le leitmotiv se traduit par «qu’allons-nous devenir quand les Etats-Unis ne nous protègeront plus?» et bien tout simplement lorsque les USA auront été anéantis par le monde multipolaire, le monde au sens planétaire lui, sera en paix.
Une fois que les USA auront compris leur défaite. Une fois qu’ils auront accepté de se retirer de l’Eurasie et de l’intégralité des régions où ils entretiennent des conflits sans fin, ce monde sera enfin en paix. La meilleure chose qui pourrait arriver à l’Europe, et surtout à la France, c’est l’anéantissement des USA.
Valérie Bérenger
Valérie Bérenger est une journaliste professionnelle russophile et russophone, passionnée d’Histoire et éprise de justice. Profondément outrée par la propagande gouvernementale française et son engagement avec l’Otan contre la Russie, elle a choisi non pas le “camp du bien” mais celui de la vérité.”