500 000 morts en Ukraine et Macron poursuit le génocide…
Par Valérie Bérenger (*) Emmanuel Macron se prend sans doute pour un grand chef de guerre lorsqu’il affirme péremptoire : "Nous ne pouvons pas laisser
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500 000 morts en Ukraine et Macron poursuit le génocide…
18 janvier 2024 Editeur Editeur 3Par Valérie Bérenger (*)
Emmanuel Macron se prend sans doute pour un grand chef de guerre lorsqu’il affirme péremptoire : “Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner et nous ne devons pas le faire car alors la sécurité même de l’Europe et de tout le voisinage russe serait remise en cause“.
Traduction : il va mettre la France en danger militairement et la ruiner encore davantage, pour un conflit qui ne la concerne pas et qui ne l’a jamais concerné.
Jamais la Russie n’a menacé ni l’Europe ni la France et il serait temps que les « élites » dégénérées qui sont aux manettes atterrissent, enlèvent leur masque de réalité virtuelle, et acceptent de voir la vérité en face.
Cela fait bientôt deux ans que cette situation perdure. Après avoir vendu la France à la découpe aux Américains, après avoir vendu son âme aux ennemis héréditaires de la France que sont les anglo-saxons, voilà Emmanuel Macron qui liquide à son tour la vie des Ukrainiens sur le théâtre de ses fantasmes de roi du monde.
500 000 morts et Macron n’en a pas encore assez !
Officiellement, nous en sommes aux environs de 350 000 décès officiels côté Ukrainien. Ajoutez à cela les nombreux cadavres restés à pourrir dans les tranchées, abandonnés sans sépulture décente par la junte de Kiev qui s’en moque, souvent enterrés sous le passage des blindés et dont les familles ne pourront jamais faire le deuil ; les blessés transférés en Allemagne sous « prétexte de soins », vendus par les médecins-bouchers de l’UE en pièces détachées, sur leurs étals de dissection aux plus offrant, pour alimenter le marché noir des organes destinés aux élites européennes et américaines. Faites le total et vous constaterez que je ne suis pas loin du compte.
Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide organisé conjointement par les USA et l’UE. Mais malgré ce fait, malgré ces horreurs, obéissant aveuglément à ses maîtres, Macron en rajoute encore et toujours…
« J’irai moi-même en février en Ukraine. » « Nous allons procéder à des livraisons nouvelles : une quarantaine de missiles air-sol Scalp-EG et plusieurs centaines de bombes ».
Sans oublier, grâce à une industrie entrée – en théorie – en économie de guerre, des obusiers automoteurs Caesar de 155 mm…
Les missiles air-sol Scalp-EG (Système de Croisière Autonome à Longue Portée et d’Emploi Général) qui sont envoyés présentent une capacité de frappe à longue portée de 250 à 500 kilomètres avec une charge explosive de 450 kg et peuvent en outre équiper les bombardiers tactiques SU-24 Fencer ukrainiens, mais être également tirés depuis un bateau. Des missiles déjà utilisés sur des cibles russes en Crimée. Et bien que le modèle de bombe soit « officiellement » d’un type encore inconnu, parions sur des armes air-sol modulaires de type A2SM Hammer.
Le toutou de l’Oncle Sam a déclaré au passage que la France était en mesure d’augmenter sa production militaire, ce qui lui permettrait de fournir davantage de produits à Kiev. Seulement voilà, côté industrie, la France est à poil et les manufacturiers survivants peinent à recruter. Alors ils vont produire avec quoi ?
Et l’armée française dans tout ça ? Déjà largement déshabillée au profit de Zelensky, que lui restera-t-il sinon ses yeux pour pleurer. Déjà qu’elle n’avait que quatre jours de munitions en cas de conflit de haute intensité, autant qu’elle rende les armes avant même d’imaginer les utiliser.
En France, l’arrogance des élites veut qu’il soit bon de faire des « effets de manche ». On « annonce » à grand renfort de com bien souvent des actions qui appartiennent déjà au passé ou qui n’existeront jamais. Des « décisions prises dans la nuit », construites dans la réalité depuis six mois… Dans la mesure où Macron avise de son arrivée en Ukraine en février, il est fort à parier que l’ensemble des matériels cités sont déjà eux livrés sur le terrain.
Lors de sa conférence de presse du 16 janvier dernier, Macron déclarait : « Nous allons procéder à des livraisons nouvelles : une quarantaine de missiles SCALP et plusieurs centaines de bombes, attendus par nos amis ukrainiens. Nous avons aussi développé des productions, dans le cadre de cette économie de guerre, qui vont permettre de fournir beaucoup plus de matériels à nos partenaires ukrainiens, en particulier des Caesar, qui sont attendus et nécessaires. Et donc, nous allons au fond, continuer d’aider l’Ukraine dans ses besoins de formations, pour tenir sur le front et pour défendre son ciel avec les livraisons que j’ai évoqué. J’irai moi-même en février en Ukraine, j’annoncerai la finalisation de ces textes. Les livraisons de munitions que j’évoque là seront commencées et, à chaque fois que nous nous annonçons, nous faisons quasiment en temps réel, comme vous le savez. Et, nous aurons très clairement, nous Français, nous européens, à prendre des décisions nouvelles dans les semaines et les mois qui viennent, précisément pour ne pas laisser la Russie gagner. »
Quand il parle « d’économie de guerre » devons-nous comprendre que le régime de Macron est en guerre contre la Russie ? Peut-être faudrait-il en informer les Français, qui vont en pâtir, à moins qu’il n’espère secrètement qu’ils serviront à leur tour de chair à canon ? Mais là… il risque une déconvenue fort déplaisante qui en fera rire plus d’un. J’aimerais voir les recruteurs faire le tour du « 93 » ou des quartiers Nord de Marseille pour délivrer des ordres de mobilisation. Ces banlieues difficiles sont mieux achalandées en armement que notre propre armée. La plupart de leurs armes provenant par ailleurs d’Ukraine, via le darknet.
Le pire de ce discours c’est qu’il y croit ! Macron est tellement endoctriné par les USA qu’il ne se rend même pas compte de l’inanité de ses efforts à convaincre des Français qui en ont « ras-la-casquette » de ses délires.
La conférence de presse du psychopathe qui dirige la France, a été suivie par un peu plus de 8,7 millions de téléspectateurs. Pour être bien certains « qu’on ne pourrait l’éviter », elle a été diffusée sur huit chaînes simultanément. Mais malgré cela, selon les chiffres de Médiamétrie, elle n’a réuni que 4,1 millions de téléspectateurs sur TF1, 3,2 millions sur France 2 et environ 1 million sur les quatre chaînes info (BFM-TV, CNews, LCI, Franceinfo), LCP et TV5Monde.
Pour être clair… après des vœux qui avaient intéressés à peine plus de 9 millions de Français (sur quelques 68 millions d’habitants), Macron une fois encore un « fait un bide » ! Et c’est heureux. Un bide qui prouve que les Français commencent à réaliser qu’ils sont manipulés et qu’ils en ont marre de payer pour l’Ukraine. De se saigner pour une guerre qui ne les regarde pas, qui ne les concerne pas, et qui ne les intéresse pas.
Totalement inféodé aux anglo-saxons, Macron n’a pu s’empêcher d’emboîter le pas à la Grande-Bretagne en indiquant que la France était « en train de finaliser un accord de sécurité avec Kiev de même type de celui conclu entre le Royaume-Uni et l’Ukraine sur dix ans ». Un accord bilatéral qui engendrera de nouvelles livraisons d’armes et des contrats entre l’Ukraine et des industriels français. Reste à savoir comment Kiev va payer ses commandes puisque l’Ukraine ne survit que des aumônes de ses maîtres d’outre Atlantique. Subsides qui risquent fort de se tarir définitivement plus rapidement qu’on ne l’imagine.
Une question néanmoins se pose : l’engagement de la France en Ukraine ne risque-t-il pas de disloquer à terme l’Union Européenne, ce qui assurerait la sauvegarde des Français ?
Cette déclaration grandiloquente a été faite dans le contexte où les luttes politiques, tant aux USA qu’en UE, ont déjà retardé deux programmes d’aide à la junte de Kiev. Contrairement aux apparences l’UE se déchire autour du clown Zelensky. Si Victor Orban a de son côté bloqué une aide de 50 milliards d’Euros, plus récemment le député européen slovaque Miroslav Radakovsky déclarait à la tribune : « Si nous ne cessons pas de soutenir le meurtre des Slaves, nous nous unirons comme des frères et raserons l’Europe occidentale. »
Avec un courage rare dans cette UE totalement captive des USA, Miroslav Radakovsky a appelé à l’arrêt des livraisons d’armes en Ukraine. « Ce conflit est un problème pour les États-Unis et leurs intérêts. Et l’UE est simplement la vassale des États-Unis. »
Voilà une réalité qu’Emmanuel Macron ferait bien d’entendre et de comprendre. A moins qu’il n’ait déjà prévu d’emboîter le pas à son « ami » Zelensky le jour où ce dernier prendra la fuite.
Valérie Bérenger
(*) Valérie Bérenger est une journaliste professionnelle russophile et russophone, passionnée d’Histoire et éprise de justice. Profondément outrée par la propagande gouvernementale française et son engagement avec l’Otan contre la Russie, elle a choisi non pas le “camp du bien” mais celui de la vérité.”