Beautiful Art: architecture, paintings, sculptures, etc

There are so many wonderful illustrators for childrens books. Here is one of my favorites. Grandfather Twilight by Barbra Berger. The colors here are fairly close to the book and their luminous quality is one thing that makes this so special.

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La France éternelle expliquée à Ersilia Soudais​

À ce sujet — Ersilia Soudais, députée NUPES pro-Palestine devenue vice-présidente du groupe contre l’antisémitisme



Communion des peuples


La France éternelle n’a pas débuté en 1968. Ni en 1793 ou en 1789, d’ailleurs. Déjà, ça commence par là. La France, autrefois, s’appelait la Gaule, et elle était « peuplée d’immenses forêts », comme dit Bainville dans La Petite Histoire de France (excellent cadeau de Noël pour les enfants, au passage). La France éternelle, voyez-vous, comme son nom l’indique, n’a pas de date de naissance précise. Tout ce qu’on sait, c’est que c’est un pays catholique depuis Clovis et qui, par petites touches, accepte le plus souvent d’autres religions, pourvu qu’elles ne lui marchent pas sur les pieds.


Le peuple de la France éternelle, lui, procède par agglutination : guerriers celtes, marchands grecs, soldats romains, marins normands, bergers basques ou savoyards, agriculteurs provençaux ou corses, frontaliers lorrains ou picards, vignerons de Bourgogne ou de Bordeaux… La France, pour peu qu’on l’aime, est généreuse et tendre. Elle accueille même les enfants des autres, comme la bouleversante mère Jeannie dans Les Pauvres Gens de Victor Hugo. Elle ne demande qu’une chose en retour : qu’on lui rende, en amour et en effort, ce qu’elle donne. La France éternelle, ce sont des peuples (et non pas un peuple, qui communient dans les grands moments pour les choses qui ne se négocient pas (la foi, la patrie, autrefois le roi), et demandent tout simplement qu’en attendant, on ne les emmerde pas.


Les paysages de la France éternelle ont à la fois des courbes douces, des rotondités émouvantes et des méplats osseux, comme le corps d’une danseuse. On y passe de collines en falaises, de calcaire en granit. Il y a des bois foisonnants et des causses solitaires, des sources qui murmurent, des plaines interminables et le grondement de l’océan. Malgré les amputations ou les augmentations, on sait très bien dessiner les contours de l’Hexagone ; on sait très bien aussi qu’il y a, aux jusqu’aux confins du monde, un peuple de Français qui furent enfants de la France avant le comté de Nice, dans des coins féeriques qu’on appelle « outre-mer ».


C'est le roman national


La France éternelle, c’est une variété d’habitats, de patois ou même de langues régionales, de musiques, de danses. C’est le roman national, si on veut. C’est aussi et surtout l’adhésion à une patrie et la volonté de mourir pour elle. Or, oui, malgré l’américanisation, l’oubli de ce que nous sommes et l’abêtissement, malgré l’illettrisme, les McDo et la passion de la country, oui, il reste une France éternelle. Ersilia Soudais dit ne pas la connaître. C’est bien normal : ce n’est pas son électorat.


Ersilia Soudais est députée de Seine-et-Marne sous les couleurs de La France insoumise. Fille de militants de gauche, professeur de lettres, elle fait partie de ce que l’on appelle généralement, sans doute par commodité et un petit peu par abus de langage, la gauche intellectuelle. Elle est connue de l’opinion publique pour deux faits principaux : son positionnement « antisioniste », à tout le moins… et son goût pour des tenues vestimentaires dont la simplicité tranche avec les vêtements plus formels de nombreux autres députés. Ces deux points, à vrai dire, ne la distinguent guère du reste de son groupe parlementaire. Mme Soudais doit donc, fort logiquement, sortir du lot pour être plus connue. C’est la dure loi du buzz.


Elle a cru faire un trait d’humour en ringardisant Éric Ciotti. C’est pourtant l’inverse que l’on voit dans la génération des « zoomers » : malgré une culture générale pas toujours au rendez-vous, ces jeunes aiment leur pays pour ce qu’il a toujours été. C’est eux contre nous, désormais, les amis de Nahel contre les amis de Thomas, et Ersilia Soudais n’est pas avec nous. Qu’Éric Ciotti ne perde pas de temps à lui expliquer quelque chose qu’elle ne pourra pas comprendre.

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Eternal France explained to Ersilia SoudaisOn this subject — Ersilia Soudais, pro-Palestine NUPES MP who became vice-president of the group against anti-SemitismCommunion of peoplesEternal France did not begin in 1968. Nor in 1793 or 1789, for that matter. It starts there already. France, in the past, was called Gaul, and it was “populated with immense forests”, as Bainville says in La Petite Histoire de France (excellent Christmas gift for children, by the way). Eternal France, you see, as its name suggests, does not have a precise date of birth. All we know is that it has been a Catholic country since Clovis and which, in small ways, most often accepts other religions, as long as they do not step on its toes.The people of eternal France, for their part, proceed by agglutination: Celtic warriors, Greek merchants, Roman soldiers, Norman sailors, Basque or Savoyard shepherds, Provencal or Corsican farmers, Lorraine or Picardy border crossers, winegrowers from Burgundy or Bordeaux... France, as long as we love her, she is generous and tender. She even welcomes other people's children, like the moving mother Jeannie in Les Pauvres Gens by Victor Hugo. She asks only one thing in return: that we return to her, in love and effort, what she gives. Eternal France is people (and not a people), who commune in great moments for things that cannot be negotiated (faith, homeland, formerly the king), and quite simply ask that in the meantime, we don't bother them.The landscapes of eternal France have both gentle curves, moving roundnesses and bony flat spots, like the body of a dancer. We go from hills to cliffs, from limestone to granite. There are teeming woods and solitary limestone plateaus, murmuring springs, endless plains and the roar of the ocean. Despite amputations or augmentations, we know how to draw the contours of the Hexagon very well; we also know very well that there is, to the farthest reaches of the world, a people of French people who were children of France before the county of Nice, in magical corners that we call “overseas”.It's the national novelEternal France is a variety of habitats, patois or even regional languages, music, dances. It’s the national novel, if you like. It is also and above all adherence to a homeland and the desire to die for it. Now, yes, despite Americanization, the forgetting of what we are and stupidity, despite illiteracy, McDonald's and the passion for country music, yes, there remains an eternal France. Ersilia Soudais says she doesn't know her. This is quite normal: it’s not his electorate.Ersilia Soudais is a deputy for Seine-et-Marne under the colors of La France insoumise. Daughter of left-wing activists, professor of literature, she is part of what is generally called, no doubt for convenience and a little by abuse of language, the intellectual left. She is known to public opinion for two main facts: her “anti-Zionist” positioning, at the very least… and her taste for clothing whose simplicity contrasts with the more formal clothing of many other deputies. These two points, in fact, hardly distinguish her from the rest of her parliamentary group. Ms. Soudais must therefore, quite logically, stand out from the crowd to be better known. This is the harsh law of buzz.She thought she was making a joke by making Eric Ciotti out of date. However, it is the opposite that we see in the generation of “zoomers”: despite a general culture that is not always up to par, these young people love their country for what it has always been. It's them against us, from now on, Nahel's friends against Thomas' friends, and Ersilia Soudais is not with us. May Eric Ciotti not waste time explaining to her something that she will not be able to understand.
 
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