Beautiful Art: architecture, paintings, sculptures, etc

Julian Voss-Andreae est un physicien quantique devenu sculpteur. Son travail est fortement influencé par son parcours scientifique et son mélange de sculptures figuratives peut presque disparaître sous nos yeux...

Julian Voss-Andreae is a quantum physicist turned sculptor. His work is strongly influenced by his scientific background and his mix of figurative sculptures can almost disappear before our eyes...

 
2 décembre 1805, Austerlitz : la victoire est totale !
Par Eric de Mascureau - Austerlitz, symbole du génie militaire français.
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December 2, 1805, Austerlitz: victory is total!By Eric de Mascureau - Austerlitz, symbol of French military genius.


Le 2 décembre est une date importante pour tout amoureux de Napoléon. En effet, nous commémorons en ce jour l’anniversaire du sacre de l’Empereur en 1804 mais aussi sa victoire d’Austerlitz en 1805 qui permit à l’Empire français de devenir un temps le maître de l’Europe. Mais que s'est-il passé, ce 2 décembre 1805, sur les plaines gelées de l’ancien Empire autrichien ?
Commençons par un peu de mise en contexte. La France, après des années de guerre contre les monarchies européennes, est enfin en paix depuis 1803, notamment avec l’Angleterre, son irréductible ennemi. Mais l’influence grandissante de notre pays en Europe inquiète la perfide Albion, qui craint de voir diminuer son influence et sa puissance économique. Le roi George III décide alors de faire saisir tous les navires français et leur marchandise. Napoléon voit à travers cet acte une déclaration de guerre. Il ordonne alors de préparer un débarquement militaire afin d’envahir l’Angleterre. Pour cela, il fait stationner près de la ville de Boulogne son armée. L’Empereur attend l’arrivée de la flotte française et la défaite de celle de l’Angleterre, menée par le redoutable amiral Nelson, pour sécuriser un passage à travers la Manche. Londres, redoutant ce potentiel débarquement, va alors influencer les cours autrichienne et russe afin de les faire rentrer dans une troisième coalition contre la France.
Napoléon, apprenant la nouvelle, fait face à un choix cornélien : envahir l’Angleterre ou affronter les armées russe et autrichienne. Avec la marine anglaise voguant toujours le long des côtes de Grande-Bretagne, Napoléon a fait son choix. Sa Grande Armée va alors traverser toute l'Europe jusqu'en Allemagne en seulement quelques semaines, et ce, dans le plus grand secret. Avec la défaite de notre flotte, le 21 octobre 1805 à Trafalgar, face aux Anglais, Napoléon comprend que la traversée de la Manche sera impossible. Maigre consolation, le redoutable Nelson meurt pendant la bataille. Sûr de son choix, Napoléon avance jusqu’au cœur de l'empire des Habsbourg, entrant dans Vienne le 13 novembre. Il va même jusqu'à s'installer quelques jours dans le château de Schönbrunn avant de remonter à cheval pour aller livrer bataille.
Au matin du 2 décembre 1805, les armées des trois empereurs se donnent rendez-vous sur le plateau de Pratzen, près du petit village d’Austerlitz, en Moravie, possession autrichienne (aujourd'hui en République tchèque). Ce site n’est pas anodin et fut choisi avec soin par Napoléon afin de piéger ses ennemis. Le plateau, s'étendant sur 10 km², est bordé par des rivières et des marais, créant un couloir d’étranglement. Il est aussi recouvert par un épais brouillard qui sera de bon augure pour les armées françaises. Paolo Cau, spécialiste de l'Histoire militaire, dans son livre, Les 100 plus grandes batailles de l’Histoire, précise que les troupes de Napoléon comptent 74.000 hommes et 139 canons commandés par l'Empereur en personne. Napoléon est néanmoins secondé par ses maréchaux et généraux, dont les plus fameux sont Bernadotte, Davout, Soult, Lannes et Murat. Face à eux, l'armée austro-russe compte environ 86.000 hommes, dont 15.000 cavaliers et 300 canons sous les ordres du général Koutousov et en présence du tsar Alexandre Ier et de l'empereur d'Autriche François II.
Après une nuit passée dans le froid, l’aube se lève sur les armées européennes. Les hostilités sont déclenchées vers 7 heures du matin. La bataille des trois empereurs commence.
Contre toute attente, Napoléon Ier a offert les hauteurs du plateau de Pratzen aux Austro-Russes, tandis que les armées françaises sont positionnées en contrebas. Cette décision considérée par les coalisés comme une erreur stratégique est, en vérité, un piège tendu par l’Empereur afin de rendre trop confiant son adversaire. En effet, Napoléon ordonne à une partie de son armée de simuler un assaut sur les hauteurs, puis de battre en retraite afin d’attirer les Austro-Russes qui les poursuivent alors qu'ils battent en retraite. Pendant ce temps, les ailes de notre armée, camouflées par le brouillard matinal et conduites par Soult, Lannes et Murat, prennent les hauteurs. Une fois sur place, ils détruisent l’artillerie ennemie et encerclent le gros des armées coalisées qui n’ont d’autre choix que de se rendre ou de mourir. Koutousov, comprenant sa défaite, fuit avec le reste de ses troupes. Une reddition a lieu le jour même à 17 heures, après dix heures de combat. La France ne compte que 5.000 blessés et environ 2.000 tués, tandis que l'armée austro-russe déplore 16.000 tués ou blessés, 11.000 prisonniers et 180 canons capturés. La victoire est totale pour Napoléon.
On connaît la suite. Le fameux discours de l'Empereur à ses troupes : « Soldats, je suis content de vous. Vous avez, à la journée d'Austerlitz, […] décoré vos aigles d'une immortelle gloire. […] Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire "J'étais à la bataille d'Austerlitz" pour que l'on réponde "Voilà un brave". » De retour en France, Napoléon va célébrer sa victoire auprès de son peuple et faire ériger des monuments pour marquer son triomphe, comme la colonne de la place Vendôme, construite avec le bronze des canons pris à l'ennemi durant la bataille d’Austerlitz.
Les anciennes monarchies européennes vaincues, Napoléon va redessiner la carte de l’Europe. Le 26 décembre, l’Autriche est obligée de signer la paix à Presbourg et la Dalmatie, l'Istrie et Venise sont cédées au royaume d'Italie dont le roi, depuis le 25 mai 1805, n'est autre que Napoléon, Neuchâtel est intégrée à l'Empire. Sur les ruines du Saint Empire romain germanique, fondé en 962 et dont il ordonne la dissolution, Napoléon crée une union allemande sous protectorat français qui prendra le nom, en 1806, de Confédération du Rhin, comptant 23 États et petits royaumes germaniques. Cette confédération n’est autre que la préfiguration d’une future Allemagne. L'empereur des Français va même jusqu'à tisser sa toile dynastique à travers l'Europe. Ainsi, il place sa famille à la tête d'États afin d'« irriguer l'Europe de son propre sang ». Joachim Murat, marié à sa sœur Caroline, devient grand-duc de Berg, son frère Louis Bonaparte, marié à Hortense de Beauharnais, roi de Hollande, tandis que Jérôme Bonaparte reçoit la couronne de Westphalie. Aujourd'hui, de tout cela, il ne reste plus rien. Si, un nom, qui brille comme un drapeau au soleil froid de l'hiver : Austerlitz ! Austerlitz, symbole du génie militaire français incarné par Napoléon Bonaparte.

December 2 is an important date for any Napoleon lover. Indeed, on this day we commemorate the anniversary of the Emperor's coronation in 1804 but also his victory at Austerlitz in 1805 which allowed the French Empire to become for a time the master of Europe. But what happened on December 2, 1805, on the frozen plains of the former Austrian Empire?Let's start with a little context. France, after years of war against European monarchies, has finally been at peace since 1803, notably with England, its irreconcilable enemy. But the growing influence of our country in Europe worries the perfidious Albion, which fears seeing its influence and its economic power diminish. King George III then decided to seize all French ships and their merchandise. Napoleon sees this act as a declaration of war. He then ordered a military landing to be prepared to invade England. For this, he stationed his army near the city of Boulogne. The Emperor awaits the arrival of the French fleet and the defeat of that of England, led by the formidable Admiral Nelson, to secure a passage through the Channel. London, fearing this potential landing, will then influence the Austrian and Russian prices in order to bring them into a third coalition against France.Napoleon, hearing the news, faces a tough choice: invade England or face the Russian and Austrian armies. With the English navy still sailing along the coast of Britain, Napoleon made his choice. His Grande Armée will then cross all of Europe to Germany in just a few weeks, and in the greatest secrecy. With the defeat of our fleet on October 21, 1805 at Trafalgar, against the English, Napoleon understood that crossing the Channel would be impossible. Small consolation, the formidable Nelson died during the battle. Sure of his choice, Napoleon advanced to the heart of the Habsburg Empire, entering Vienna on November 13. He even went so far as to stay in Schönbrunn Palace for a few days before getting back on horseback to go into battle.On the morning of December 2, 1805, the armies of the three emperors met on the Pratzen plateau, near the small village of Austerlitz, in Moravia, an Austrian possession (today in the Czech Republic). This site is not insignificant and was carefully chosen by Napoleon in order to trap his enemies. The plateau, extending over 10 km², is bordered by rivers and marshes, creating a choke corridor. It is also covered by a thick fog which will bode well for the French armies. Paolo Cau, specialist in military history, in his book, The 100 Greatest Battles in History, specifies that Napoleon's troops numbered 74,000 men and 139 cannons commanded by the Emperor himself. Napoleon was nevertheless assisted by his marshals and generals, the most famous of whom were Bernadotte, Davout, Soult, Lannes and Murat. Facing them, the Austro-Russian army numbered around 86,000 men, including 15,000 cavalry and 300 cannons under the orders of General Kutousov and in the presence of Tsar Alexander I and the Emperor of Austria Francis II.After a night spent in the cold, dawn breaks over the European armies. Hostilities began around 7 a.m. The Battle of the Three Emperors begins.Against all expectations, Napoleon I offered the heights of the Pratzen plateau to the Austro-Russians, while the French armies were positioned below. This decision, considered by the allies as a strategic error, is, in truth, a trap set by the Emperor in order to make his adversary too confident. Indeed, Napoleon ordered part of his army to simulate an assault on the heights, then to retreat in order to attract the Austro-Russians who were pursuing them as they retreated. Meanwhile, the wings of our army, camouflaged by the morning fog and led by Soult, Lannes and Murat, took the heights. Once there, they destroyed the enemy artillery and surrounded the bulk of the Allied armies who had no choice but to surrender or die. Kutusov, realizing his defeat, fled with the rest of his troops. A surrender took place the same day at 5 p.m., after ten hours of combat. France had only 5,000 wounded and around 2,000 killed, while the Austro-Russian army deplored 16,000 killed or wounded, 11,000 prisoners and 180 captured cannons. Victory is total for Napoleon.We know the rest. The Emperor's famous speech to his troops: “Soldiers, I am happy with you. You have, on the day of Austerlitz, [...] decorated your eagles with immortal glory. […] My people will see you again with joy, and it will be enough for you to say “I was at the battle of Austerlitz” for people to respond “Here is a brave man”. »
 
Une nouvelle jeunesse pour le musée de la Marine
Par Samuel Martin - Les fondamentaux du musée sont respectés, avec une sélection de magnifiques maquettes.
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A new lease of life for the Maritime MuseumBy Samuel Martin - The fundamentals of the museum are respected, with a selection of magnificent models.

Après plusieurs années de travaux, le musée de la Marine vient de rouvrir. Nouvelle scénographie, œuvres restaurées. Le Monde se réjouit qu’ait disparu « l’antre obscur aux allures de vieux cabinet de curiosités qu’était jadis cette institution ». Venant du cabinet des antiques qu’est Le Monde, ce mépris est cocasse.
« Nous avions un musée de la gloire passée de notre Marine, a expliqué plus élégamment le président de la République lors de l’inauguration, le 27 novembre, mais il manquait justement un musée de notre avenir maritime. » S’y rattache, à un moment du parcours, un parc éolien offshore construit en Lego™. Qui aurait pensé qu’on pouvait présenter une source d’énergie bétonneuse de fonds marins, désorganisatrice d’écosystème, massacreuse d’oiseaux, de façon aussi ludique et comme représentant l’avenir ?
Au cœur de la collection, les modèles réduits
Cela dit, les fondamentaux du musée sont respectés, avec une sélection de magnifiques maquettes. À l’origine du musée, il y a en effet, en 1748, le don de modèles de bateaux que fit à Louis XV l’inspecteur général de la marine Henri-Louis Duhamel du Monceau. Les plus grands sont à l’échelle 1/18e ou 1/24e : énormes !
En perdant leur utilité technique et pédagogique, ces objets sont devenus de pures œuvres d’art par la qualité de leur finition. Ils transmettent à la postérité l’allure et la beauté des bâtiments originaux, avec leur coque, leurs gréements complexes, leur armement.
Le Royal Louis (vers 1770) © Musée national de la Marine/C. Semenoff-Tian-Chansky
À ces modèles géants se sont ajoutées, au fil du temps, d’autres maquettes, plus petites mais non moins raffinées. Dans leur bouteille, les modèles vraiment réduits témoignent de l’occupation des thoniers durant les longues navigations. La marine à voile a passé, pas les maquettes : paquebots, cuirassés, porte-avions continuent d’être « réduits ».
Joseph Vernet, L’Intérieur du Port de Marseille, vu du Pavillon de l’horloge du Parc. © Musée national de la Marine/C. Semenoff-Tian-Chansky
L’absence des grands capitaines
Notre puissance navale est mise en avant : la France n’a-t-elle pas un domaine maritime de 10,9 millions de km2 ? Mais alors, où sont les grands hommes de mer qui ont façonné et nous ont légué ce domaine ? Ministres, amiraux, capitaines, explorateurs, corsaires… À l’époque moderne, nos navigateurs sportifs perpétuent leur courage et leur passion sous la forme de compétitions. Sans doute l’ensemble aurait-il fait trop « homme blanc » ?
Dans son discours, Emmanuel Macron a expédié nos figures maritimes en une phrase : « La France est cette grande puissance maritime et océanique. Elle est ce cortège de héros, qu'il s'agisse d'explorateurs, d'amiraux ou d’industriels. » L’heure n’est plus aux grands hommes.
De beaux morceaux de sculpture
Les seuls grandes personnalités qu’on peut admirer sont des têtes de proue rescapées de la destruction. Elles datent pour la plupart du XIXe siècle où les régimes appuient leur légitimité sur les personnalités du passé : un farouche Charlemagne qui a l’air d’une grande pièce de jeu d’échecs, un fier Henri IV, Brennus, Napoléon Ier (gigantesque figure de proue du Iéna, 1846, où il ressemble à César)… Le buste d’Abraham Duquesne, les yeux rivés vers le large, est un beau morceau de sculpture que méritait bien « le Grand Duquesne », dit encore « le Turenne des mers ».
Décor de proue de La Réale, Musée national de la Marine/2023
Autre remarquable œuvre sculptée : le décor en bois doré de La Réale, la galère amirale de Louis XIV. Pierre Puget lui-même tailla les différents groupes (le printemps, l’automne, les arts…). Que les grands sculpteurs travaillent au décor des bateaux répondait au souhait de Colbert. Il voulait que les nations soient impressionnées par la quantité et la force des vaisseaux de Louis XIV, mais « qu'ils connaissent encore sa richesse et sa magnificence par la beauté de leurs ornements » (Instructions aux arsenaux, ordonnance de 1669).
Alors, un musée de notre avenir maritime ? Pourquoi pas. Sachant que pour faire naître des vocations, l’efficacité du passé ne se dément pas. Quel enfant résisterait à la magie des maquettes de notre marine à voile, qui chantent la grande aventure ?

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Le Royal Louis (vers 1770) © Musée national de la Marine/C. Semenoff-Tian-Chansky

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Joseph Vernet, L’Intérieur du Port de Marseille, vu du Pavillon de l’horloge du Parc.
© Musée national de la Marine/C. Semenoff-Tian-Chansky

Joseph Vernet, The Interior of the Port of Marseille, seen from the Park Clock Pavilion.


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Décor de proue de La Réale, Musée national de la Marine/2023

Bow decoration of La Réale



After several years of work, the Maritime Museum has just reopened. New scenography, restored works. Le Monde is delighted that “the dark lair resembling an old cabinet of curiosities that this institution once was” has disappeared. Coming from the antiques cabinet that is Le Monde, this contempt is comical.“We had a museum of the past glory of our Navy,” explained the President of the Republic more elegantly during the inauguration on November 27, “but what was missing was a museum of our maritime future. » Attached to it, at one point in the journey, is an offshore wind farm built from Lego™. Who would have thought that we could present a source of energy that creates seabed concrete, disrupts ecosystems, slaughters birds, in such a playful way and as representing the future?At the heart of the collection, the scale modelsThat said, the fundamentals of the museum are respected, with a selection of magnificent models. At the origin of the museum, there was, in 1748, the gift of boat models made to Louis XV by the inspector general of the navy Henri-Louis Duhamel du Monceau. The largest ones are at 1/18th or 1/24th scale: huge!By losing their technical and educational usefulness, these objects have become pure works of art through the quality of their finish. They transmit to posterity the appearance and beauty of the original buildings, with their hull, their complex rigging, their armament.The Royal Louis (around 1770) © National Maritime Museum/C. Semenoff-Tian-ChanskyTo these giant models were added, over time, other models, smaller but no less refined. In their bottle, the truly reduced models bear witness to the occupation of tuna boats during long navigations. The sailing navy has passed, but not the models: liners, battleships, aircraft carriers continue to be “reduced”.Joseph Vernet, The Interior of the Port of Marseille, seen from the Park Clock Pavilion. © National Maritime Museum/C. Semenoff-Tian-ChanskyThe absence of great captainsOur naval power is highlighted: doesn’t France have a maritime domain of 10.9 million km2? But then, where are the great seafarers who shaped and bequeathed this domain to us? Ministers, admirals, captains, explorers, privateers… In modern times, our sports sailors perpetuate their courage and passion in the form of competitions. No doubt the whole thing would have looked too “white man”?In his speech, Emmanuel Macron dispatched our maritime figures in one sentence: “France is this great maritime and oceanic power. She is this procession of heroes, whether explorers, admirals or industrialists. » The time is no longer for great men.Beautiful pieces of sculptureThe only great personalities we can admire are figureheads who survived the destruction. Most of them date from the 19th century when regimes base their legitimacy on personalities of the past: a fierce Charlemagne who looks like a large chess piece, a proud Henri IV, Brennus, Napoleon I (gigantic figurehead of Iéna, 1846, where he resembles Caesar)... The bust of Abraham Duquesne, his eyes fixed towards the sea, is a beautiful piece of sculpture that “the Grand Duquesne” well deserved, also known as “the Turenne of the seas”.Bow decoration of La Réale, National Maritime Museum/2023Another remarkable sculpted work: the gilded wood decoration of La Réale, the admiral galley of Louis XIV. Pierre Puget himself carved out the different groups (spring, autumn, the arts, etc.). Having the great sculptors work on the decoration of the boats responded to Colbert's wish. He wanted the nations to be impressed by the quantity and strength of LouisSo, a museum of our maritime future? Why not. Knowing that to give rise to vocations, the effectiveness of the past cannot be denied. What child could resist the magic of the models of our sailing navy, which sing of the great adventure?
 
La cathédrale de Cologne en Allemagne , est un véritable chef-d’œuvre gothique.Sa construction a commencée en 1248 et n’a été achevée qu’en 1880, couvrant plus de six siècles au total.Ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO est réputé pour son architecture gothique complexe, notamment ses arcs brisés, ses voûtes nervurées et ses contreforts volants.Les deux imposantes flèches de la cathédrale dominent l’horizon de Cologne, ce qui en fait l’un des monuments les plus emblématiques d’Europe.Du haut de ses 157,38 mètres, elle fait partie des plus grandes cathédrales de notre planète.

Cologne Cathedral in Germany, is a true Gothic masterpiece. Its construction began in 1248 and was not completed until 1880, spanning more than six centuries in total. This World Heritage Site UNESCO is renowned for its intricate Gothic architecture, including pointed arches, ribbed vaults and flying buttresses. The cathedral's two imposing spiers dominate the Cologne skyline, making it one of Cologne's most iconic landmarks. Europe.At its height of 157.38 meters, it is one of the largest cathedrals on our planet.


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A comment from the Twitter thread:
Roman Booteen is a contemporary Russian artist and engraver known for his intricate and detailed coin carvings. His unique and skillful designs often incorporate hidden mechanisms, creating interactive and captivating pieces of art.

Booteen gained widespread recognition for his creative approach to numismatic craftsmanship, and his works are highly sought after by collectors around the world.
Here are some of his other creations (all one of a kind):
 

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