Lettre ouverte aux citoyens de mon pays : “Ma vie au Parlement: entre dégoût et désillusion!”
Mes chers compatriotes,
Vous êtes peu nombreux, il est vrai, à me connaître réellement et peu d’entre vous connaissent mes idées politiques et mes propositions, mais avec un siège à la Chambre, je suis pourtant l’un de vos représentants au Parlement.
Rétroactes
En 2010, après avoir milité des années au MR, j’ai été élu député fédéral dans ma circonscription du Brabant wallon. Je suis aujourd’hui Président fondateur du MLD, le Mouvement pour la Liberté et la Démocratie, parti démocratique et populaire que je représente à la Chambre.
Du point de vue de mon parcours personnel, je tiens à préciser que je ne suis nullement issu du monde politique. Citoyens comme les autres, mes parents n’ont jamais eux-mêmes fait de la politique et je n’avais aucune “entrée” particulière dans ce monde.
Si j’ai donc décidé d’embrasser cette carrière, n’étant ni “fils de”, ni “ami de”, ce n’est certainement pas pour briguer une quelconque forme de pouvoir ou pour user de mon influence. Je me suis engagé en politique avec la volonté franche et transparente de travailler au service de mes concitoyens afin d’augmenter leur bien-être et leur qualité de vie.
Si je ressens le besoin de prendre la plume aujourd’hui dans cette lettre ouverte que je vous adresse c’est parce qu’il me faut vous avouer qu’il est extrêmement difficile, voire impossible, dans ce pays de travailler avec idéalisme et droiture.
Tout est politisé
En Belgique, tout est politisé. On vous prétend le contraire mais c’est faux! Et je citerai en première ligne la presse. Cette même presse qui bien souvent me fustige, manque cruellement d’objectivité car la plupart des rédactions sont soumises aux pressions des partis politiques traditionnels. L’information est partant manipulée à la source et le lecteur ne reçoit qu’une infime partie d’une information qui lui est prédigérée pour qu’elle soit mieux ingurgitée.
Le monde politique occupe également une place prépondérante au niveau des entreprises publiques ou semi-publiques, dans les intercommunales et les CPAS. Pire, la Justice elle-même est manipulée par les dictats d’un pouvoir en place qui en tire les ficelles : des affaires lourdes sont étouffées, des PV sont égarés, des vidéos sont détruites alors que certaines plaintes des plus farfelues suivent leur cours et
aboutissent comme par enchantement…
Tout est corrompu
Après plus d’un an dans ce Parlement, je peux vous dire que certaines personnes qui nous dirigent ne sont pas des hommes et des femmes irréprochables. Non contents de vous mentir ou de vous tromper, ces personnes qui semblent être engagées “ad vitam aeternam” au sein de ce même Parlement y défendent leurs intérêts personnels et se laissent corrompre, allant même jusqu’à, et je pèse mes mots, couvrir de lourds secrets d’Etat.
Vous imaginez donc à quel point il est difficile pour un simple citoyen d’entrer dans ce monde par le biais des élections, surtout si ce “citoyen politique” souhaite rester intègre en refusant de se laisser séduire par les fastes du Parlement et qu’il prône une politique qui attaque de front ses collègues et leur mauvaise gestion.
Un député qui dérange le pouvoir en place
Je ne suis pas le bienvenu dans l’hémicycle parlementaire parce que je dérange. Et je dérange parce que je représente un danger pour le pouvoir en place. Toute les choses ne semblent pas bonnes à dire alors on tente toute une série de choses à mon égard : on me traite de raciste alors même que je défends la cause congolaise, on me taxe d’extrême-droite alors qu’aucune de mes 35 propositions de loi à la Chambre ne va dans ce sens, on me ridiculise dans la presse, on me buzze sur les réseaux sociaux, voire même on me censure. Vive la démocratie belge!
Cependant, je suis politiquement libre et sans attache et cette indépendance, je la revendique. Je suis libre car je ne défends aucun intérêt particulier et je suis indépendant car je n’obéis à aucune accointance et à aucune obédience particulière. Etre un homme politique libre est ma plus grande fierté!
Cette liberté ne me donne aujourd’hui qu’un seul pouvoir véritable mais je le prends à pleines mains: celui de pouvoir dire tout haut et sans réserve ce que beaucoup pensent tout bas.
Une prise de risque politique
Je sais pertinemment que par cette lettre que je vous adresse, je prends un risque très important, le risque d’être poursuivi juridiquement, le risque d’être sali dans la presse pour déplacer le débat démocratique que je tente d’ouvrir, voire même le risque d’être volontairement ridiculisé pour noyer la teneur de mes propos. Je prends aussi le risque de me suicider politiquement. Mais que feriez-vous à ma place?
Vous contenteriez-vous de toucher vos indemnités parlementaires en continuant de taire certaines vérités qu’il vous est donné de connaître de par vos fonctions? Décideriez-vous de vous adapter aux “règles” du
pouvoir en place? Personnellement, j’ai décidé de partir en guerre contre ce système hypocrite qui nous dirige.
Refuser l’hypocrisie ambiante
C’est parce que je refuse toute forme d’hypocrisie que j’ai par exemple dénoncé la participation coûteuse de la Belgique aux opérations militaires en Libye qui ont conduit à l’assassinat du Colonel Kadhafi. L’exemple de l’hypocrisie dans toute sa splendeur quand on sait que Kadhafi était encore reçu il y a peu au Parlement fédéral et qu’il apparaît toujours sur les vidéos de présentation du Parlement qui sont proposées aux visiteurs de ce lieu. Bien sûr, officiellement, on vous dira que l’objectif de la Belgique était de venir en aide aux populations civiles menacées par ce tyran. Allons, ouvrons les yeux mes chers compatriotes! L’objectif non avoué de mettre à genou celui à qui la Belgique déballait encore il y a peu le tapis rouge car il achetait notre production d’armes était non seulement de redorer l’image de notre pays sur la scène européenne alors que nous étions enlisés dans une crise politique sans précédent, mais aussi et surtout de faire main basse sur les richesses libyennes et son pétrole.
Dans le même ordre d’idée, regardez ce qui se passe aujourd’hui en République Démocratique du Congo. Les dernières élections ont été lamentablement truquées à l’avantage de Kabila. On pourrait donc penser que, dans un souci de respect de la démocratie, la communauté internationale et la Belgique se bousculeraient logiquement pour dénoncer cette situation et refuser de reconnaître Kabila comme président légitime du Congo. Mais non! Non seulement notre pays ne bronche pas mais pire, monsieur Di Rupo félicite officiellement monsieur Kabila en l’assurant de sa plus haute considération.
Je ne peux cautionner cette politique de l’autruche à des fins purement économiques qui cadenasse pour cinq nouvelles années électorales le sort qui est réservé aux Congolais dans leur pays lorsque l’on sait, en outre, que monsieur Kabila s’entoure de seigneurs de guerre sur qui pèsent des mandats d’arrêts internationaux.
Le Congo est un pays riche et les Congolais meurent de faim lorsqu’ils ne sont pas massacrés alors que la communauté internationale verse régulièrement, depuis de nombreuses années, des aides au développement qui ne servent qu’à honteusement enrichir une poignée de dirigeants.
Autre exemple frappant: j’imagine que vous avez encore toutes et tous en mémoire la sordide affaire Dutroux qui a marqué à jamais notre pays de son empreinte pédophile et où notre Justice a, contre toute attente, conclu à la thèse du prédateur isolé, cette même thèse politiquement correcte qui fait de Marc Dutroux l’unique abuseur des fillettes malheureusement décédées. Or, de nombreux éléments de l’enquête prouvent le contraire et appuient la thèse du réseau pédophile. Réseau dans lequel on retrouverait des
personnes liées au pouvoir, à la police et à la justice. Cette thèse a même été reconnue, dans un ouvrage, par le Cardinal Danneels en 1996, avant qu’il ne se rétracte… Pourquoi? L’Eglise y était-elle mêlée également? En tout cas, on peut se demander pourquoi certains éléments du dossier ont disparus? Pourquoi certaines vidéos révélatrices de scènes de sexe impliquant plusieurs personnes se sont-elles égarées? Pourquoi n’a-t-on pas pris la peine d’analyser les nombreuses traces ADN (cheveux, poils) n’appartenant pas aux fillettes et que l’on a pourtant retrouvées dans leur cache dans la maison de Marcinelle? Explication officielle des autorités judiciaires (et derrière elle du monde politique) : ces analyses coûteraient trop cher! La belle excuse. La vie de ces enfants torturées ou assassinées ne valait-elle pas cet investissement? Oser poser ces véritables questions, c’est y percevoir les réponses en filigrane.
Libye, Congo, affaire Dutroux, face à toutes ces fausses vérités politiques qui nous sont présentées, que faisons-nous? Tels des moutons merveilleusement conditionnés, nous acceptons ces mensonges! Tout comme nous acceptons de savoir que l’avocat qui a représenté les familles Russo et Lejeune était lui-même un pédophile sans nous poser la moindre question.
Seconde vérité politiquement correcte: Julie et Mélissa seraient mortes de faim dans leur cache pendant le dernier séjour de Marc Dutroux en prison. La mauvaise Michelle Martin ne les auraient pas nourries. Ben voyons. Explication pratique ! Selon les rapports des médecins légistes et sur base des photos d’autopsie en ma possession, Julie et Mélissa sont mortes d’abus sexuels répétés que la décence m’empêche de décrire. Je vous assure cependant que les photos parlent d’elles-mêmes! Ces éléments sont bien entendu placés en lieux sûrs au cas où il devrait m’arriver quelque chose.
A côté de ces dossiers, je m’en voudrais de ne pas citer l’horreur des tueries du Brabant, des braquages et assassinats sanglants qui ont également défrayé notre chronique dans les années 80 et où les auteurs ont très vite été identifiés de qui de droit à l’époque. Mais là aussi, notre système et l’ambition de quelques juges ont toujours empêché l’éclosion de la Vérité. Pour certains magistrats, leur promotion offerte en échange de leur silence valait apparemment plus que la vie des 28 victimes et de leurs familles qui attendaient que Justice soit faite. Résultat : les auteurs n’ont jamais été identifiés par le pouvoir judiciaire qui a conclu à des “bandes organisées”.
Et on repart pour un tour d’hypocrisie dans le dossier de la pédophilie dans l’Eglise, le plus bel exemple sans doute de “contre charité chrétienne” : durant des années, les dignitaires religieux ont couvert leurs pairs au détriment des victimes. Ayant participé aux travaux de la commission spéciale abus sexuel, une véritable mascarade médiatique, j’ai pu constater, sur base de documents en ma possession et des auditions des plus hauts responsables ecclésiastiques, que ces derniers mentaient en prétendant n’avoir jamais été informés des faits reprochés à des membres de leur institution. Non seulement, ils savaient
mais ils les ont même protégés ! Mais, le pire c’est que, parfois sous le couvert de la prescription, aucun prêtre n’est aujourd’hui en prison, alors même que des faits de pédophilie ont été établis et avoués, notamment par Roger Vangheluwe. Justice, vous avez dit Justice?
Mais j’aimerais aller plus loin car je ne suis pas le seul homme politique à savoir: pourquoi aucun parlementaire n’a jamais eu le courage de parler? Y a-t-il des intérêts supérieurs, voire des personnes hautement placées à protéger? Des hommes politiques? Des religieux? Comment pourrions-nous expliquer autrement ce silence coupable? Le monde politique serait-il ainsi pieds et poings liés par les égarements de ses pairs? Des égarements qui, s’ils étaient révélés au grand jour, remettraient très certainement en cause les fondements mêmes de l’Etat. Alors, on fait le choix lâche de se taire, on musèle la Justice et on achète la presse!
L’affaire Di Rupo
Enfin, dernièrement, j’ai dénoncé le comportement indigne de notre Premier Ministre Elio Di Rupo et j’ai, avec franchise, posé la question de savoir s’il était acceptable que le chef de notre gouvernement, qui représente également le peuple belge à l’étranger, puisse s’exhiber dans une boîte de nuit bruxelloise dont la moyenne d’âge de fréquentation se situe autour des 16 à 18 ans, et puisse faire des avances à un mineur alors qu’il a plus de 60 ans. Est-ce cela l’éthique et la probité attendues d’un Premier Ministre? Je vous pose la question. Si votre réponse est “oui”, je crois alors que mon combat politique est vain.
Et pourtant, je ne semble pas être le seul à remettre en question la moralité de monsieur Di Rupo. Je vous invite ainsi à découvrir ce lien en lecture qui m’a été envoyé par un concitoyen: http://www.pedopolis.com/pages/les-affreux/elio-di-rupo/elio-di-rupo-politique-belge-fortement-soupconnable.html
En effet, si je n’ai jamais accusé le Premier Ministre Di Rupo de pédophilie, me contentant de remettre en question son éthique personnelle, d’autres ne se gênent pas pour le faire à force d’enquêtes et de témoignages. Jugez-en par vous-même grâce à cet extrait éloquent:
« Il y a effectivement d'innombrables témoignages et plaintes contre Elio Di Rupo sur lesquels pèse un lourd silence et qu'on n'est pas spécialement pressé d'éclaircir. Voyons-en le détail par l'intermédiaire des pièces importantes retrouvées dans le dossier pénal initial de M. Elio Di Rupo auquel nous avons eu accès. Un procès verbal de la police de Namur, portant le numéro 12852/98, dans lequel est auditionné Jean-Marie Rulens, client – callboy de la boîte "La Brique" à Liège. Ce dernier déclare que Di Rupo s'y amusait toujours avec des jeunes de plus ou moins quatorze ans, qu'il les payait 15 000.- pour les gâteries et que Di Rupo aurait pratiqué de la fellation et de la sodomie avec des mineurs. Nous avons rencontré Rulens et il nous a confirmé
ses dires lors des auditions concernées, avec moult détails à l'appui. Une note du Parquet portant le numéro 3766117528/96, qui se réfère aux déclarations du même Rulens et qui indique l'identité de deux mineurs de 13 et 14 ans, S.P. et C.V., ayant eu des contacts sexuels avec Di Rupo et Grafé pour des "honoraires" variant entre 3000 et 5000 francs. On retrouve une phrase significative dans ce rapport, phrase chère à Di Rupo: "il n'y a jamais eu de violences envers les mineurs qui étaient consentants." Nous avons retrouvé ces deux garçons: ils confirment avoir couché, l'un alors qu'il était âgé de moins de 14 ans, avec celui qu'on appelait alors "Elvis" dans les boîtes à la mode.
Un procès verbal de la BSR de Wavre daté du 29 octobre 1996. Une certaine Monique Delneste y confie aux enquêteurs des allées et venues de jeunes gens en compagnie d'Elio Di Rupo dans un immeuble voisin. Nous avons interrogé Mme Delneste et visité cet immeuble pour y effectuer l'enquête de voisinage que les forces de police se sont bien gardées de réaliser. D'autres témoignages vont exactement dans le même sens que celui de Mme Delneste.
Un rapport de la brigade nationale de gendarmerie du 9 octobre 1996 qui insiste également sur les rapports spéciaux entre Di Rupo et de jeunes garçons. On y parle également d'un certain E.M., protégé du vice-premier ministre, retrouvé mort. Un rapport de la BSR de Bruxelles, daté du 3 décembre 1996 et portant le numéro de référence 3766118068/96. On y relate des relations sexuelles entre Di Rupo et de jeunes garçons âgés de 16 à 18 ans. Et on y retrouve une phrase aussi significative qu'étonnante: "Vu la notoriété de M. Di Rupo, nous ne poursuivons pas".
Un procès verbal de la police judiciaire de Bruxelles, portant le numéro 46663 et dans lequel s'exprime M. Robyns, le chauffeur de Jean-Pierre Grafé (NDLR: ancien ministre), le 5 novembre 1996. Le chauffeur y évoque des "partouzes" en signalant que son rôle se limitait simplement à y "servir des boissons".
Une note confidentielle émanant de MM. Demanet, procureur général de Mons et Marchandise, procureur du roi à Charleroi, datée du 28 novembre 1996, où l'on parle entre autres d'un certain Jean-Luc Finet, inculpé de détention de cassettes pédophiles et dans l'agenda duquel figurait le nom et les coordonnées de Di Rupo. Un autre procès verbal où le mineur L.H. affirme avoir couché avec le fameux Trusgnach, le jeune homme clé du blanchiment de Di Rupo, dans l'appartement et le lit de Grafé.
D'innombrables lettres anonymes qui ne nous intéresseraient même pas s'il n'y en avait plusieurs qui indiquent que Di Rupo avait été pris en flagrant délit avenue du grand large à Mons avec un mineur de moins de 14 ans dans une Saab blanche. Cette voiture revient assez souvent dans les lettres anonymes. Ce témoignage sera d'ailleurs confirmé par 2 policiers. Des témoignages et des lettres anonymes relatant un accident de voitures de Di Rupo en compagnie d'un jeune garçon à … Sars la Buissière, non loin de la maison
de Marc Dutroux.
Des témoignages qui prouveraient que Trusgnach, Di Rupo, Grafé et une grosse légume de la Banque Nationale dont nous détenons l'identité, étaient vu fréquemment ensemble dans les bars "Le garage" et "Le Tunnel", tous les deux des rendez-vous d'homosexuels.
Beaucoup d'autres pistes et informations variées souvent anonymes et donc peu crédibles. Mais ce qui étonne, c'est qu'on ne retrouve aucune trace dans ce dossier d'enquêtes suite à ces lettres anonymes par les enquêteurs. Des lettres qui indiquent des adresses précises, des noms de personnages existants qu'on pourrait finalement interroger et des faits qui pourraient être contrôlés quant à leur possible ou leur impossible véracité. »
Mais ce n’est pas tout :
« La preuve la plus évidente a été fournie par 2 policiers communaux à Mons qui, en août 1989, en soirée et à deux reprises, ont surpris Elio Di Rupo en bordure du lac du grand large de Mons avec un gamin de 12 ans et un gamin de 13 ans dans sa voiture, lors de rondes de contrôle qu'ils effectuèrent à cet endroit particulièrement propice aux jeux sexuels cachés et aux rencontres amoureuses illégitimes, voire illégales et perverses »
« Les gamins avaient le bas du corps dénudé », nous raconte l'un des policiers. Les policiers ont évidemment relevé l'identité de l'Italo-belge et également des enfants qui, adultes aujourd'hui, se souviennent encore de ce qui leur arriva jadis. Les deux représentants des forces de l'ordre n'avaient, à l'époque, pas rédigé de procès-verbal, leur hiérarchie communale le leur ayant déconseillé. Or, ils changeront d'avis après que nous les ayons retrouvés et se décideront finalement, il y a 3 ans, à déposer entre les mains des services de l'officier de police judiciaire Michel Steylemans. Ce dernier prendra leurs dépositions et les transmettra finalement, voici deux ans, ensemble dans un dossier complet résumant ses investigations très poussées et très convaincantes, au conseiller Fischer de la Cour de Cassation. Avec le résultat que nous connaissons: affaire classée … »
Vous avouerez que ces faits sont particulièrement troublants… Existe-t-il un seul pays au monde où un homme suspecté d’autant de faits troubles puisse devenir l’homme le plus puissant du pays aujourd’hui? Monsieur Di Rupo n’est malheureusement pas le seul homme politique à traîner de fameuses casseroles derrière lui. Ceci explique peut-être cela…
Oser parler quitte à se faire haïr
Dans ma situation, d’autres élus auraient certainement préféré se taire, jouer le jeu du politiquement correct et de la place chaude à garder en politique, profil bas certes mais le cul dans le beurre.
Je me regarde, tous les matins, sans aucun problème dans mon miroir et je tiens à ce que cela continue. J’ai donc décidé de parler et peu importe les risques personnels que j’encours ou les conséquences éventuelles pour ma carrière politique. Je me dois avant tout d’être honnête à l’égard du peuple que je représente et que j’ai juré de servir.
Je promets d’aller jusqu’au bout de ce combat, de mettre un terme à l’Etat PS et à ses dérives, de lutter contre les corrompus, les pourris, les parvenus et les fils à papa, afin de rendre le pouvoir démocratique à mes concitoyens, en mettant en oeuvre dans ce pays une gouvernance irréprochable.
Le combat ne sera certes pas facile et je sais que de nombreux responsables politiques m’empêcheront de vous conduire à la Vérité en tentant de me faire passer pour un illuminé voire un incompétent. Alors je vous propose ceci : agissons de concert! J’ai le pouvoir de vous ouvrir les yeux, pièces à l’appui. Vous avez le pouvoir de refermer ces yeux ou de les garder bien ouverts. Usez de votre capacité de discernement et refusez toute lobotomisation de votre cerveau. Nous pourrons alors construire ensemble la Belgique éthique de demain.
Laurent LOUIS (MLD)
“Le monde est dangereux à vivre, non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire!” A. Einstein