Algerian and Morrocan Descendants and Immigrant Protests/Riots in France

[Réaction] Thomas Ménagé : « Près de 300 sauvages sont arrivés sur la ville »
Par Jordan Florentin - Thomas Ménagé, député RN du Loiret et enfant de Montargis, parle de « jamais vu ».

[Réaction] Thomas Ménagé : « Près de 300 sauvages sont arrivés dans la ville »
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Émeutes à Sfax : les Tunisiens n’en peuvent plus de l’immigration clandestine
Par Nicolas Gauthier - Le président tunisien a déclaré : « Notre pays n’accepte pas sur son territoire quiconque ne respectant pas ses lois. »

Riots in Sfax: Tunisians are fed up with illegal immigration
By Nicolas Gauthier - The Tunisian President declared: “Our country does not accept on its territory anyone who does not respect its laws. »
 
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Émeutes : et si on essayait le scoutisme ?

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Par José Meidinger - Baden-Powell revenez ! Reviens ou inspire au moins un de tes descendants...

Riots: what if we tried scouting?
By José Meidinger - Baden-Powell come back! Come back or inspire at least one of your descendants...
 
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[Réaction] Thomas Ménagé : « Près de 300 sauvages sont arrivés sur la ville » - Boulevard Voltaire

Thomas Ménagé, député RN du Loiret et enfant de Montargis, parle de « jamais vu ».
www.bvoltaire.fr
[Réaction] Thomas Ménagé : « Près de 300 sauvages sont arrivés sur la ville »
Par Jordan Florentin - Thomas Ménagé, député RN du Loiret et enfant de Montargis, parle de « jamais vu ».

[Reaction] Thomas Ménagé: "Nearly 300 savages have arrived in the city"
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Émeutes : que la fête continue !
Par Philippe Joutier - Alger utilise comme moyen de pression son pouvoir discrétionnaire de délivrer ou non des laissez-passer consulaires.

Riots: keep the party going!
By Philippe Joutier - Algiers uses its discretionary power to issue or not issue consular laissez-passer as a means of pressure.
 
Sondages : les Français pour la police, mais contre Macron et l’immigration !
Par Frédéric Sirgant - Ce vertige devant le saccage de la France a exacerbé un sentiment latent : 84 % des Français éprouvent de la colère...

Polls: the French for the police, but against Macron and immigration!
By Frédéric Sirgant - This vertigo in the face of the looting of France has exacerbated a latent feeling: 84% of French people feel angry...
 
[Chronique] Émeutiers et pillards, aucun lien avec l’immigration, vraiment ?
Par Stéphane Buffetaut - Car les immigrations ne sont pas toutes semblables. A-t-on vu les Asiatiques saccager nos villes ?

Rioters and looters, no connection to immigration, really?
Because not all immigrants are alike. Have we seen the Asians ransack our cities?
 
"A regular at 200km/h rodeos on the Lyon ring road boasted on social networks of having accumulated 11,000 € fines and lost 78 license points, without ever being sanctioned because protected by the opacity of the security systems. sublet"

"Behind the Mercedes driven by Nahel, a powerful traffic of Polish cars source of many crimes"

 
Too much of a stretch. For now. I did consider this possibility when France was partly crippled by the pension reform strikes (which were led by the trade unions, which were set up by, or co-opted by, the CIA at the end of WW2).
So the riots quickly ended everywhere all at once and a few days go by and Macron agrees to send long range rockets to Ukraine. (SoTt article)

Still a stretch? Just a co-inky-dink?
 
So the riots quickly ended everywhere all at once and a few days go by and Macron agrees to send long range rockets to Ukraine. (SoTt article)

Still a stretch? Just a co-inky-dink?
US-NATO influence could well have helped end the riots, for which Macron might then 'owe a return favour', but we don't think they were started 'from the top'.
 

L'affaire du "jeune Nahel" : un test social grandeur nature​

Auteur(s)
Patrick de Pontonx*
Publié le 12 juillet 2023 - 09:30
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Selon l'auteur de cette tribune, l'affaire Nahel s’insère dans un contexte d’ensemble qu'on ne peut ignorer.
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Photo d'Ivan Vranić sur unsplash.com
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*Patrick de Pontonx est avocat au barreau de Paris
TRIBUNE/OPINION -
L'homicide de Nahel X a provoqué les désordres et les violences que l'on sait. Il est important de revenir sur ces événements, qui caractérisent à bien des égards l'état de notre société.
L'une des premières réactions empressées, en cette affaire, fut celle du président de la République. Avant qu'aucune enquête ne fût encore engagée, le premier magistrat de France déclara : "Je veux dire l'émotion de la Nation toute entière après la mort du jeune Nahel et dire à sa famille toute notre solidarité et l'affection de la Nation. Nous avons un adolescent qui a été tué, ce qui est inexplicable (...). Dans ce contexte, il faut du respect et de l'affection pour le jeune Nahel et sa famille".

Propos inappropriés

Ces propos, lunaires, faisaient d'emblée le choix du parti de la victime contre celui du policier. Ils n'étaient pas sans rappeler ceux du président Hollande lorsque, en février 2017, il partagea un égal empressement à apporter son soutien officiel au "jeune Théo" Luhaka, alors hospitalisé. M. Hollande crut alors bon de déclarer aux journalistes présents que Théo était un "jeune qui a toujours été connu pour un comportement exemplaire". Une fois ce jugement d'autorité apporté, l'intéressé ne pouvait qu'être une victime de la violence policière qui l'avait conduit à l'hôpital. Le journal Le Parisien, rapportant ce fait, concluait alors : "Sous le regard de la maman de Théo, digne, les yeux embués, une poignée de mains entre Théo et Hollande conclut ce bref entretien". L'évocation de la maman soulignait l'aspect tendre de la scène.
Cinq ans plus tard, pourtant, le "jeune Théo" était condamné avec ses frères pour une escroquerie, entre 2014 et 2018 (et donc au cours d'une période incluant la visite présidentielle), portant, à hauteur de près d'un million d'euros, sur des fonds provenant... d'aides publiques destinées à des associations pour l'insertion de jeunes défavorisés.
Ce comportement des autorités publiques, à lui seul, est du plus haut intérêt. Pressés de prendre la lumière, elles croient devoir d'emblée désavouer implicitement la police et flatter ceux qui se sont opposés à elle. Sans doute s'y trouvent-elles spontanément inclinées par la perversion naturelle de leurs esprits. Mais c'est surtout qu'elles craignent la réaction des "banlieues", des "quartiers", où elles savent pertinemment que pompiers, médecins et policiers n'entrent déjà qu'avec crainte, quand ils y entrent encore.

Celui qui défie la loi

Ces pouvoirs publics connaissent toute la puissance explosive de ces territoires qu'ils n'ont pourtant jamais le courage de désarmer autrement qu'en faisant mine, à l'occasion, de copiner avec elle. Devant l'adversaire en colère, le chien faible se couche et se met sur le dos dans l'espoir de l'amadouer et d'être épargné. M. Macron, et d'autres, roulent sur le dos. Alors, adaptant leur discours à leur comportement, voici que celui qui défie la loi est présenté d'une autre manière ; ce qu'il a pu faire, ce pourquoi la police l'a arrêté ou neutralisé et sans quoi l'événement ne se serait jamais produit, tout cela disparaît comme un fond d'image effacé. Celui qui défie la loi n'est plus qu'un fils, qu'un frère, qu'une "jeune" victime. Puisque n'apparaît plus alors que la violence qu'elle a subie, il faut y compatir parce que la victime a succombé à la méchanceté policière, qu'elle a une maman et que ses copains l'aimaient bien. La lâcheté, la complicité et, d'une certaine façon, la trahison de la confiance des policiers sont alors le prix sciemment consenti par les gouvernants afin d'acheter une paix sociale précaire.
Il n'y a dès lors pas lieu de s'étonner que le comportement des pouvoirs publics, relayé par un laxisme judiciaire maintes fois dénoncé, encourage grandement certains individus des "banlieues" à s'installer dans des modes de vie para-sociaux de délinquance qu'ils considèrent comme normaux, conquis sur la loi commune. Il n'y a pas lieu de s'étonner non plus que, dans le même temps, le personnel policier soit de plus en plus découragé d'accomplir un métier qui l'expose à la fois à la violence des voyous et à l'ingratitude, au mépris voire aux coups de la puissance publique qui l'emploie. Il est si facile pour elle d'envoyer les policiers au casse-pipe pour essuyer les contre-feux de ses politiques désastreuses ! À eux les veilles, le stress, l'épuisement, les blessures, les risques parfois mortels : c'est leur boulot.
La présente affaire s'insère dans un contexte d'affaiblissement croissant de l'État, qui traite avec le monde délinquant de ces "banlieues" comme s'il s'agissait de partenaires avec qui négocier et qu'il faudrait parfois ménager. Voilà qui peut être potentiellement à la source d'une aggravation des risques sociaux.
Dans la déclaration du président de la République, qui, au soir de ces événements, est allé, dans sa légèreté coutumière, se dandiner avec sa femme à un concert d'Elton John, il n'y a pas de délinquant chez la victime, 12 fois arrêtée à l'âge de 17 ans, pourtant jamais condamnée, et en situation avérée de délinquance au moment des faits qui lui ont coûté la vie. Il y a juste un "jeune Nahel", fauché à la fleur de l'âge, dont le décès est "inexplicable". Tout se passe comme s'il avait été abattu à l'aveugle par un policier fou alors qu'il déambulait tranquillement avec sa famille, et non pas après de multiples infractions routières à bord d'un bolide qu'il n'avait pas le droit de conduire, en mettant ainsi en danger la vie d'autrui. Bref, comme s'il avait été, au fond, la victime d'un acte "terroriste".

Question de langage

Cette expression, "jeune Nahel", est déjà révélatrice. La députée Anne-Laurence Petel, bien qu'appartenant à la majorité présidentielle, n'a pas manqué de le relever récemment sur son compte Twitter.

Bien sûr que l'on est jeune à 17 ans et que la mort est un drame. Cependant, une chose est de considérer cette jeunesse en soi, et de la considérer par rapport aux circonstances. Dans le premier cas, on s'applique à ne considérer que le jeune âge pour incliner à la compassion ; dans le second, on met en relation ce jeune âge aux faits, ce qui change singulièrement les perspectives. Car alors, ce qui apparaît, c'est qu'un homme, seulement âgé de 17 ans, est déjà bien engagé dans les voies de la délinquance, ce qui n'incline guère, cette fois, à la compassion. Manifestement, c'est exclusivement à la réception du premier sens de l'expression "jeune Nahel" que M. Macron et la presse en général, invitent chaque Français. Le "jeune Nahel" est de notre famille à tous. Nous ne pouvons être insensibles à la perte commune d'un être cher. Lui sont dès lors acquis notre "respect", et notre "affection" même, dit le président de la République.
Pour un peu, tandis que le policier déjà publiquement considéré comme coupable est sous les verrous, M. Macron compatirait publiquement à la peine de Mbappé, si cher à son cœur, d'avoir "mal à (sa) France" et pleurerait avec lui la perte d'un "petit ange".
Depuis lors, encadrée par la famille Traoré, la mère de la victime a appelé à la "révolte". Cela n'a pas ému M. Macron, pas plus que le fait qu'elle ait décidé ultérieurement d'y mettre un terme. Sont survenues les émeutes que l'on sait, où se sont mêlées colères, fausses colères, manipulations et simple volonté sauvage de pillage. L'extrême-gauche, toujours à l'aise quand il s'agit de chaos, jette de l'huile sur le feu, en invitant au moins implicitement à poursuivre les violences, que les voyous (ceux qui cassent, ceux qui brûlent des médiathèques, des écoles, des bus...) ont qualifié de "justice". Manifestement l'angélisme macronien n'a pas fonctionné.
La police en a payé durement le prix. Plus de 250 blessés à ce jour, dont on nous excusera de rappeler qu'ils ont aussi des familles, ce dont aucun discours officiel ne s'émouvra vraiment. Comme je l'ai dit, c'est leur boulot. À Marseille, deux policiers qui n'étaient pas en service sont tombés dans un guet-apens et ont été grièvement blessés, notamment à coups de couteau. Plus récemment, un policier a été tabassé à Bobigny devant sa fille de 2 ans. Toujours efficace, le discours macronien a répliqué à ces violences qu'elles étaient "inadmissibles". La belle affaire ! Peut-être faudra-t-il que quelques policiers soient tués pour que M. Macron, en particulier, quitte sa lune et prenne enfin la mesure de la situation, bien que dans la balance, la vie d'un policier ne pèsera jamais du même poids que celle d'un émeutier. Au verbiage séducteur déçu a suivi, comme chacun sait, l'autoritarisme capricieux mais stérile qu'affectionne le maître de Élysée.
À cet égard, le déséquilibre que s'appliquent à maintenir les journalistes ou les "spécialistes" dans le traitement respectif du policier et du "jeune Nahel" en cette affaire appelle, me semble-t-il, les deux observations correctrices suivantes.
La première est que les juges auto-proclamés du policier, qui se sont empressés de le déclarer coupable, du journaliste au footballeur surpayé, sans oublier le réalisateur Mathieu Kassowitz, sont ordinairement des gens exposés aux risques majeurs de se mordre la langue en mangeant ou de se blesser dans leurs nobles activités sportives ou artistiques. Le policier en question, comme ses collègues, expose à une violence quotidienne sa vie ou son intégrité physique, avec un salaire souvent dérisoire, pour défendre la sécurité de tous dans l'angoisse continuelle de sa propre famille (1). Que l'on aime ou non la police, c'est un fait, qui devrait inciter à plus de modestie dans les jugements portés. Beaucoup de policiers sont blessés ou tués dans leurs missions au long de l'année sans que cela soulève la moindre compassion. Le succès remporté par la cagnotte ouverte en faveur de la famille du policier concerné en cette affaire, au grand dam notamment de Mme Borne, qui s'inquiète de l'origine extrême-droitière de cette initiative, montre que beaucoup de Français ne sont pas dupes de cette injustice, au-delà des chapelles politiques.

Mépris de la police

La seconde observation est que le policier en question, ancien militaire, était jusque-là, qu'on le veuille ou non, exemplaire en son métier. Bien plus : il faisait quotidiennement son devoir dans l'exercice de ce métier, avec les risques que nous avons dit. Je dis bien son devoir. La circonstance qu'il ait pu – la justice se prononcera – commettre une faute dans cet exercice ne change absolument rien à cette volonté continuée d'accomplir son devoir. En cela il mérite le respect. Nahel, en revanche, menait une vie aux antipodes de cette exigence. À 17 ans déjà, il vivait habituellement dans le mépris de la loi, de l'autorité, de la police. Les faits qui ont occasionné sa mort sont des faits de délinquance avérée, qu'il a lui-même provoqués. En cela, cet homme ne mérite pas de respect particulier, n'en déplaise à M. Macron, dont le recours au registre de l'affection est à la fois déplacé et inapproprié.
Ces circonstances permettent de rappeler que, dans une société politique normale, il y a un "en haut", et il y a un "en bas", et que l'État doit veiller à cet ordre, sauf à ruiner toute vie sociale. En haut, l'intérêt du pays et le service de l'État ; en bas, et toujours, la délinquance, ses multiples ramifications et ses multiples acteurs, quel que soit leur âge. Un coup de couteau reçu d'un jeune de 15 ans ou d'un adulte de 40 ans ne fait pas une grande différence. Il faudra presque être reconnaissant aux émeutiers de permettre de le rappeler. Et de rappeler aussi que dans une situation de délinquance avérée, c'est en l'occurrence le policier qui est en haut et en bas celui qui ne respecte par la loi, qui ne doit dès lors trouver aucun excuse politique ou judiciaire aux comportements par lesquels il a provoqué cette situation.
Assurément, un policier peut commettre une faute dans l'exercice de ses fonctions, comme n'importe quelle personne dans les siennes, y compris un chef d'État, encore que celui-ci ait le privilège de s'en absoudre chaque jour, toute honte bue, par ses artifices politiciens. En aucun cas, cependant, un gouvernant digne de ce nom ne peut faire cause commune, de quelque manière que ce soit, avec le sort d'un délinquant avéré. Le sens commun comme l'honneur s'y opposent. Et surtout le sens de l'État, qui suppose l'un et l'autre. Mais voilà, pour que le sens de l'État s'exerce, encore faut-il qu'il y ait un homme d'État. M. Macron, sophiste prétentieux à la moralité discutable égaré dans la politique, n'en est assurément pas un. C'est pourquoi l'indignité absolue de son appel à la compassion nationale pour un délinquant ne l'a même pas effleuré.
En haut aussi la dignité du service et l'amour de la France, et en bas ceux qui ne font pas tout pour l'aimer. En bas aussi ceux qui par leur lâcheté, leur aveuglement et leur incompétence conduisent cette société à la violence, sans jamais y trouver d'autre remèdes, des décennies durant, que des subventions, des politiques de la ville stériles, des discours démagogiques ou des répressions, et qui ne paraissent réserver leurs haines qu'à ceux qui aspirent à voir redresser ce pays sans eux.

Notes :

(1) Cf. l'ouvrage d'Aurélie Laroussie et de Perrine Sallé, Putes à flics, l'enfer quotidien des familles des forces de l'ordre, Ed. Ring, Paris 2022.
 
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The "young Nahel" affair: a life-size social test​

Author(s)
Patrick de Pontonx*
Published on July 12, 2023 - 09:30
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According to the author of this column, the Nahel affair is part of an overall context that cannot be ignored.
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*Patrick de Pontonx is a lawyer at the Paris Bar
TRIBUNE/OPINION -
The homicide of Nahel X caused the disorders and violence that we know. It is important to return to these events, which in many respects characterize the state of our society.
One of the first eager reactions in this affair was that of the President of the Republic. Before any investigation was yet initiated, the first magistrate of France declared: "I want to express the emotion of the whole Nation after the death of young Nahel and to tell his family all our solidarity and the affection of the Nation. We have a teenager who was killed, which is inexplicable (...) In this context, it takes respect and affection for young Nahel and his family".

Inappropriate remarks

These remarks, lunar, made from the outset the choice of the party of the victim against that of the policeman. They were reminiscent of those of President Hollande when, in February 2017, he shared an equal eagerness to give his official support to "young Théo" Luhaka, then hospitalized. Mr. Holland then thought fit to declare to the journalists present that Theo was a “young person who has always been known for exemplary behavior”. Once this judgment of authority has been made, the person concerned could only be a victim of the police violence which had led him to the hospital. The newspaper Le Parisien , reporting this fact, then concluded: "Under the gaze of Théo's mother, dignified, with misty eyes, The evocation of the mother underlined the tender aspect of the scene.
Five years later, however, the "young Théo" was condemned with his brothers for a fraud, between 2014 and 2018 (and therefore during a period including the presidential visit), bringing, to the tune of nearly a million euros, on funds from public aid intended for associations for the integration of disadvantaged young people.
This behavior of the public authorities, in itself, is of the highest interest. In a hurry to come to light, they believe they have to implicitly disavow the police from the outset and flatter those who opposed them. No doubt they find themselves spontaneously inclined to it by the natural perversion of their minds. But it is above all that they fear the reaction of the "suburbs", of the "neighborhoods", where they know full well that firefighters, doctors and policemen already enter only with fear, when they still enter them.

One who defies the law

These public authorities know all the explosive power of these territories, which they never have the courage to disarm other than by pretending, on occasion, to befriend them. In front of the angry opponent, the weak dog lies down and rolls onto its back in the hope of coaxing him and being spared. Mr. Macron, and others, ride on their backs. So, adapting their speech to their behavior, here is that the one who defies the law is presented in another way; what he was able to do, why the police arrested or neutralized him and without which the event would never have happened, all this disappears like an erased background image. He who defies the law is no more than a son, a brother, a "young" victim. Since only the violence she suffered now appears, we have to sympathize with it because the victim succumbed to police malice, she has a mother and her friends liked her. Cowardice, complicity and, in a certain way, the betrayal of the confidence of the police are then the price knowingly accepted by the rulers in order to buy a precarious social peace.
There is therefore no reason to be surprised that the behavior of the public authorities, relayed by a judicial laxity repeatedly denounced, greatly encourages certain individuals in the "suburbs" to settle in para-social lifestyles of delinquency which they consider normal, conquered on the common law. It is also not surprising that, at the same time, police personnel are increasingly discouraged from carrying out a profession which exposes them both to the violence of thugs and to the ingratitude, contempt or even blows from the public power that employs him. It is so easy for her to send the police to hell to wipe out the fires of her disastrous policies! To them the vigils, the stress, the exhaustion, the wounds,
This case takes place in a context of growing weakening of the State, which deals with the delinquent world of these "suburbs" as if they were partners with whom to negotiate and who should sometimes be spared. This can potentially be the source of an aggravation of social risks.
In the declaration of the President of the Republic, who, on the evening of these events, went, in his customary lightness, to waddle with his wife at an Elton John concert, there is no offender in the victim, 12 times arrested at the age of 17, yet never convicted, and in a proven situation of delinquency at the time of the facts which cost her her life. There is just a "young Nahel", broke in the prime of life, whose death is "inexplicable". Everything happens as if he had been shot blind by a crazed policeman while he was walking quietly with his family, and not after multiple traffic offenses aboard a racing car he did not have the right to drive, thereby endangering the lives of others. In short, as if he had been, deep down,

language issue

This expression, "young Nahel", is already revealing. MP Anne-Laurence Petel, although belonging to the presidential majority, did not fail to raise it recently on her Twitter account.

Of course one is young at 17 and death is a tragedy. However, it is one thing to consider this youth in itself, and to consider it in relation to the circumstances. In the first case, we apply ourselves to considering only young age in order to incline to compassion; in the second, we relate this young age to the facts, which singularly changes the perspectives. Because then, what appears is that a man, only 17 years old, is already well engaged in the paths of delinquency, which hardly inclines, this time, to compassion. Obviously, it is exclusively to the reception of the first meaning of the expression "young Nahel" that Mr. Macron and the press in general, invite each Frenchman. The "young Nahel" is from all of our family. We cannot be insensitive to the common loss of a loved one. From then on are acquired our “respect”, and our very “affection” , says the President of the Republic.
For a bit, while the policeman already publicly considered guilty is behind bars, Mr. Macron would publicly sympathize with the pain of Mbappé, so dear to his heart, of having "pain for (his) France" and would cry with him. the loss of a "little angel".
Since then, framed by the Traoré family, the victim's mother has called for "revolt" . This did not move Mr. Macron, nor did the fact that she later decided to end it. The riots that we know have occurred, where anger, false anger, manipulation and simple savage desire to pillage have mingled. The extreme left, always at ease when it comes to chaos, throws oil on the fire, inviting at least implicitly to continue the violence, that the thugs (those who break, those who burn media libraries, schools, buses...) have qualified as "justice". Obviously Macron's angelism did not work.
The police paid a heavy price. More than 250 wounded to date, of which we will be excused to recall that they also have families, which no official speech will really move. Like I said, that's their job. In Marseille, two off-duty police officers were ambushed and seriously injured, including stab wounds. More recently, a policeman was beaten up in Bobigny in front of his 2-year-old daughter. Always effective, the Macronian discourse replied to this violence that it was "inadmissible". Big deal ! Perhaps it will take a few policemen being killed for Mr. Macron, in particular, to leave his moon and finally take stock of the situation, although in the balance, the life of a policeman will never weigh same weight as that of a rioter. The disappointed seductive verbiage followed, as everyone knows, the capricious but sterile authoritarianism so fond of the master of Élysée.
In this regard, the imbalance that journalists or "specialists" strive to maintain in the respective treatment of the policeman and the "young Nahel" in this affair calls, it seems to me, for the following two corrective observations.
The first is that the self-proclaimed judges of the policeman, who hastened to find him guilty, from the journalist to the overpaid footballer, not to mention the director Mathieu Kassowitz, are usually people exposed to the major risks of biting their tongue while eating or to injure themselves in their noble sporting or artistic activities. The police officer in question, like his colleagues, exposes his life or his physical integrity to daily violence, with an often derisory salary, to defend the safety of all in the continual anguish of his own family. ). Whether or not we like the police is a fact, which should encourage more modesty in the judgments made. Many police officers are injured or killed in their missions throughout the year without this arousing the slightest sympathy. The success of the kitty opened in favor of the family of the police officer concerned in this case, to the great displeasure of Mrs Borne in particular, who is concerned about the far-right origins of this initiative, shows that many French people are not dupes of this injustice, beyond the political chapels.

Contempt of the police

The second observation is that the policeman in question, a former soldier, was until then, whether we like it or not, exemplary in his profession. Even more: he did his duty daily in the exercise of this profession, with the risks that we have mentioned. I say his duty. The fact that he may have – justice will decide – make a mistake in this exercise does not change anything in this continued desire to fulfill his duty. In this he deserves respect. Nahel, on the other hand, led a life at odds with this requirement. Already at 17, he usually lived in contempt of the law, of authority, of the police. The facts that caused his death are facts of proven delinquency, which he himself caused. In this, this man does not deserve special respect, with due respect to Mr.
These circumstances make it possible to recall that, in a normal political society, there is an “up” and there is a “down”, and that the State must ensure this order, unless it ruins all social life. Above, the interest of the country and the service of the State; below, and always, delinquency, its multiple ramifications and its multiple actors, whatever their age. A stab wound from a 15 year old or a 40 year old adult does not make a big difference. It will almost be necessary to be grateful to the rioters for allowing this to be remembered. And to also remember that in a situation of proven delinquency, it is in this case the policeman who is above and below the one who does not respect the law,
Certainly, a police officer can commit a fault in the exercise of his functions, like any person in his, including a head of state, even though he has the privilege of absolving himself of it every day, all shame drunk, by his political tricks. Under no circumstances, however, can a government worthy of the name make common cause, in any way whatsoever, with the fate of a proven offender. Both common sense and honor oppose it. And above all the meaning of the State, which presupposes both. But here, for the sense of the State to be exercised, there must still be a statesman. Mr. Macron, a pretentious sophist of questionable morality lost in politics, is certainly not one.
Above also the dignity of service and the love of France, and below those who do not do everything to love her. Down also those who by their cowardice, their blindness and their incompetence lead this society to violence, without ever finding any other remedy, for decades, than subsidies, sterile city policies, demagogic speeches or repressions, and who only seem to reserve their hatred for those who aspire to see this country straighten out without them.

Notes:

(1) See the book by Aurélie Laroussie and Perrine Sallé, Whores for cops , the daily hell of law enforcement families , Ed. Ring, Paris 2022.
 
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"Les violences urbaines en France de la fin juin ont entraîné des dégâts estimés à 650 millions d'euros, a estimé la fédération des assureurs. La Smacl, le principal assureur de collectivités durement touchées, tire le signal d'alarme face à un risque "systémique". "Nous ne pouvons pas faire face seuls au risque d'émeutes ou de mouvements populaires". Dans les colonnes des Echos , le directeur de la Smacl, principal assureur des collectivités locales, ne cache pas les difficultés connues par ...

Riots. SMACL, the insurer of local authorities on the verge of bankruptcy.
"The urban violence in France at the end of June caused damage estimated at 650 million euros, estimated the federation of insurers. Smacl, the main insurer of hard-hit communities, is sounding the alarm in the face of a risk "systemic". "We cannot face the risk of riots or popular movements alone". In the columns of Les Echos, the director of Smacl, the main insurer of local authorities, does not hide the difficulties experienced by .. .
 
Refus de parloir pour Florian M. : « Rien ne justifie une telle mesure »
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Refusal to speak for Florian M.: “Nothing justifies such a measure”
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