Donc il semble que peu se passe ici mais comme dans les 'regency romances', où le tiers du livre présentait -et on s'y ennuie n'est-ce pas- toutes les ficelles qui permettront d'activer les situations, donc de les vivre et les reconnaître en nous-mêmes lecteurs.
Je relis le second livre, alors que j'en suis à la moitié, car je remarque que Lana n'est jamais 'atteinte' (ni avec Rupert, ni par la suite -je le vois maintenant- Elle voit le mal, elle en a conscience, même si elle est 'naïve', (sa virginité dans le 1er livre).
Billie est plus au fait (s'est bien plus clair ici, et moins caricatural) du cynisme et de la réalité crue et elle l'avertit. Elle est ici son 'rappel' encore quand il s'agit de répéter le processus (programmation).
Lana comprend facilement et choisis son propre parcours, comme la 1ère fois -1er livre. Son acceptation ne se situe pas où elle est attendue. C'est l'acceptation de ce qu'elle a à vivre pour son chemin et avec ses propres justifications à elle. Même dans l'humiliation, ou plus tard sa demande d'expiation', c'est elle qui choisit son chemin -ou sa dette ?
Je veux dire que c'est pourquoi elle semble (est) épargnée par l'influence de ce milieu, ces expériences.
Sa motivation, qui au départ est sa mère, c'est déplacée. Elle n'est même pas l'enfant actuellement, elle retourne dans le 'marché' à nouveau pour son propre but.
Billie voit toujours la situation très lucidement et Lana se positionne sur son propre chemin de vie, sa leçon. C'est clairvoyant. Je crois que c'est aussi ce qui raisonne chez Blake, au contraire de ce qu'il est supposé vivre et ressentir.
Six ? « Elle ne peut pas vous enlever ce qui vous appartient vraiment »
Pour survivre -ici-, il faut se tenir (s'appartenir) vraiment. Car l'atmosphère n'est-ce pas est délétère, empoisonnée, nocive, toxique même.
Depuis le tout début de la série, cette impression sur nous est atténuée par Blake, qui est très blasé et peut se permettre d'éviter l'illusion procurée par l'argent -l'esbrouffe, le bluff-
Lana, quand elle a peur ou une émotion généralement, l'accepte en premier lieu. Donc elle se tient en sûreté, avec naturel et 'facilité' sans se laisser duper par cette émotion. A mon avis cela accélère le récit (la leçon).
Par exemple, Lana dit :
Six ? « Je suis en fait remplie de peur. J'ai tellement perdu. »
Pour moi c'est comme dire : j'ai fait le travail avec le matériel 'regency' et je pars de là-bas. Les mondes sont juste extrêmes, pour nous, comme dans Simply Love ou chez les Bedwynn. Nos passés sont à résoudre, résolus, notre présent est à actualiser. Classe suivante ?
Le récit -le monde- qui se présente peut évoluer vers l'actuel présent. Et c'est du hard.
Pour les scènes de sexe, il y a le fait que comme la violence, (viol, pédophilie, meurtre), dans cet univers-là le porno est une nourriture de base. Sans plus. C'est commun et articule le monde des prédateurs - la programmation.
Lana, s'en détourne, et respire ailleurs, je crois.
La naïveté est dangereuse ici, quand l'ennemi est autour comment être épargné ?
L'innocence plutôt ? comme la foi gardée au centre de l'esprit pour avancer, sans se laisser 'atteindre' -
pas une excuse pour perdre votre garde. (a dit quelqu'un
). A voir dans la suite...